mercredi 9 mai 2018

Une nouvelle cible moléculaire serait identifiée chez la dépression

Selon une étude publiée dans Nature Medicine, des chercheurs de l'Université McGill et de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) ont analysé les mécanismes biologiques et moléculaires en jeu dans les neurones pendant le traitement avec un antidépresseur classique.

Réalisée simultanément chez l'homme et la souris, l'étude révèle comment deux antidépresseurs agissent sur deux neurotransmetteurs influençant l'humeur, soit la sérotonine et la norépinéphrine. Selon les chercheurs, lorsque ces neurotransmetteurs entrent en contact avec des récepteurs situés à la surface des neurones, ils déclenchent une série de cascades de signalisation à l'intérieur de la cellule. Ainsi, diverses molécules transmettent des instructions à transmettre au noyau, lui ordonnant d'activer ou d'inactiver l'expression de gènes impliqués dans diverses fonctions biologiques. Parce que les antidépresseurs agissent directement sur deux neurotransmetteurs multifonctionnels, ils s'accompagnent d'un certain nombre d'effets indésirables.
 

Les chercheurs révèlent que chez les souris,il est possible de cibler Elk-1, une molécule qui intervient pour le dernier tour de la course et qui semble être directement impliquée dans les troubles dépressifs. 

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