Une étude menée par les chercheurs de l'University of Texas Medical Branch à Galveston et le Baylor College of Medicine publiée dans Nature Genetics révèle de nouvelles informations qui expliquent plus précisément comment les tumeurs cancéreuses se développent dans le corps. En effet, les chercheurs ont
découvert qu'une perte d'une partie de l'ARN messager qui transformait
les cellules normales en cellules cancéreuses agit en bloquant la
capacité du corps à supprimer la formation de tumeurs. Selon ces derniers, la découverte pourrait complètement modifier la façon dont la science médicale aborde la formation des tumeurs.
Les chercheurs mentionnent que dans
les molécules de l'ensemble du corps, la région non traduite à trois
amorces, ou 3'UTR, est une section de l'ARN messager qui peut modifier
l'expression des gènes. Ces derniers mentionnent que raccourcir cette section d'ARN favorise la croissance tumorale cancéreuse. En utilisant une combinaison d'approches computationnelles et de
modèles de cellules cancéreuses, les chercheurs découvert que le
raccourcissement de 3'UTR dans les tumeurs provoque l'arrêt des gènes
suppresseurs de tumeurs.
Les
chercheurs ont utilisé des analyses «Big Data» pour reconstruire l'ARN afin de former des réseaux de régulation mondiaux dans les cellules
tumorales du sein et leurs tissus normaux appariés. Cette approche a identifié le fait que les 3'UTR sont vitaux dans la régulation de ces réseaux de régulation mondiaux. En
utilisant ces nouvelles informations, ils ont ensuite perturbé ces
réseaux dans les cellules cancéreuses du sein pour tester les effets sur
la croissance tumorale.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire