Une recherche menée par l'University of Birmingham publiée dans Nature Communications a identifié un
nouveau type de cellules immunitaires non conventionnelles capables de
combattre les infections virales. L'étude s'est concentrée sur
les cellules T qui contrôlent notre système immunitaire.Plus précisément, la recherche a défini un sous-ensemble de
«lymphocytes V-delta-2 non conventionnels», qui sont un type de cellule T
gamma-Delta, une ancienne classe de cellules immunitaires qui a été
relativement mal comprise, rapportent les chercheurs. Selon ces derniers, les nouveaux résultats établissent que ce sous-type n'est pas
seulement présent à la naissance, mais persiste chez les adultes à de
faibles niveaux, et peut augmenter massivement au cours des infections
virales.
Les chercheurs ont examiné comment ce sous-type de lymphocytes T réagissait à une infection virale appelée cytomégalovirus. Ils ont découvert que lorsque ces cellules T détectaient des signes
d'infection par le virus, elles augmentaient en nombre et devenaient
«autorisées à tuer». Les résultats s'appuient sur des travaux antérieurs du même groupe de
recherche, publiés le mois dernier dans Trends in Immunology, qui
suggère également que de nombreuses cellules T gamma delta qui
contrôlent le système immunitaire peuvent s'adapter face aux défis
infectieux.
Les chercheurs souhaitent maintenant mieux comprendre les scénarios où ces cellules T
tueuses non conventionnelles sont les plus importantes et comment les
exploiter pour faire progresser les traitements contre les infections
virales. Ces derniers croient que ces cellules contribuent à la
défense contre l'infection virale dans le foie, un site exposé à
de nombreuses maladies infectieuses potentiellement dangereuses.
Selon les chercheurs, les cellules peuvent également être particulièrement importantes lorsque
d'autres aspects du système immunitaire ne fonctionnent pas à
pleine puissance, comme chez les nouveau-nés, mais aussi chez les
patients transplantés qui prennent des médicaments immunosuppresseurs
pour prévenir le rejet d'organes. Selon ces derniers, dans ces scénarios, stimuler l'activité de ces cellules pourrait s'avérer bénéfique pour les patients
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