Selon l'Organisation mondiale de la santé, le cerveau ne peut fonctionner que s’il est bien irrigué par le sang. Deux gros vaisseaux sanguins, qui montent de chaque côté le long du cou, amènent le sang du cœur au cerveau. Les vaisseaux sanguins se ramifient et deviennent de plus en plus fins. Ils deviennent alors de minuscules capillaires qui apportent l’oxygène et les éléments nutritifs à toutes les parties du cerveau.Si la circulation sanguine vers le cerveau est interrompue, le cerveau n’est plus alimenté en oxygène ni en éléments nutritifs. Il se produit une lésion du tissu cérébral qu’on appelle AVC, ce que mon père a eu.
La crise cardiaque et l’AVC sont dus principalement à une obstruction qui empêche le sang d’arriver jusqu’au cœur ou au cerveau. La cause la plus fréquente est l’accumulation de dépôts lipidiques (graisses) sur les parois internes des vaisseaux sanguins qui alimentent le cœur ou le cerveau. Les vaisseaux sanguins rétrécissent et perdent de leur souplesse. C’est ce qu’on appelle parfois durcissement des artères ou athérosclérose. Les vaisseaux sanguins risquent alors davantage d’être obstrués par des caillots de sang. Lorsque cela se produit, ils ne peuvent plus transporter le sang jusqu’au cœur ou au cerveau, d’où une lésion.
Or, selon le British Journal of Sports Medicine, les
personnes qui ont eu un accident vasculaire cérébral peuvent améliorer
leur tension artérielle et réduire le risque de récurrence d'un AVC si
elles font de l'exercice. Les chercheurs ont pu constater que
les baisses de tension artérielle reflétaient les baisses de pression
sanguine auxquelles on s'attendrait si quelqu'un prenait des médicaments.
Les chercheurs ont regroupé
les données de 20 études antérieures qui évaluaient les programmes
d'exercices après un AVC ou un mini-AVC (techniquement connu sous le nom
d'attaque ischémique transitoire, ou AIT). Au total, les études ont porté sur 1 031 patients de 10 pays. Certaines études se sont concentrées sur l'exercice aérobique comme la marche, la course, le cyclisme et les circuits; d'autres ont évalué des exercices de résistance visant à améliorer la force musculaire ou l'endurance.
Les
chercheurs ont découvert que les patients victimes d'un AVC qui
participaient à des programmes d'exercices, en particulier les
programmes aérobiques, réduisaient de plusieurs points leur pression
artérielle supérieure et inférieure par rapport à ceux qui ne faisaient
pas d'exercice. L'exercice
a également amélioré les taux de cholestérol, mais il n'a eu aucun
effet sur les niveaux de glucose dans le sang après un jeûne pendant la
nuit ou sur l'indice de masse corporelle. Les
réductions de la pression artérielle étaient les plus importantes chez
ceux qui ont commencé à faire de l'exercice dans les six mois suivant
leur AVC. La baisse était également plus significative pour ceux qui ont également reçu des leçons sur l'alimentation et la santé.
Les chercheurs rappellent toutefois que l'analyse n'a pas été conçue pour
prouver que l'exercice a effectivement entraîné peu d'accidents
vasculaires cérébraux à répétition pour ce groupe de patients. Une
étude qui a suivi des personnes pendant trois ans a trouvé que les
participants à l'exercice étaient environ 80% moins susceptibles d'être
hospitalisés ou de mourir d'un accident vasculaire cérébral ou d'une
maladie cardiovasculaire au cours de cette période. Aussi, 10 des études présentaient un risque modéré ou élevé de biais. Les
futures études devraient tenir compte du risque de biais, ainsi que des
différents facteurs de risque d'AVC, a déclaré Tang, qui a étudié les
changements liés à l'exercice de la fonction cardiovasculaire après un
AVC.
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