Une
nouvelle étude menée par l'University of Adelaide publiée dans Human Molecular Genetics expliquerait pourquoi les essais cliniques sur des médicaments
ciblant des protéines dans le cerveau qui causaient la démence et la
maladie d'Alzheimer avaient échoué.
En effet, les chercheurs mentionnent avoir rassemblé des preuves provenant d'un large éventail
d'études humaines et de modèles animaux de maladies liées à la démence
pour montrer que l'inflammation est une cause majeure et pas seulement
une conséquence. Ils révèlent que de nombreux gènes liés à la démence régulent la susceptibilité et la réponse aux dommages inflammatoires.
Les chercheurs mentionnent que pendant
des décennies, les scientifiques croyaient que la démence et la maladie
d'Alzheimer étaient causées par des agrégats de protéines dans le
cerveau. Or, les essais cliniques récents sur les médicaments qui
réduisent les agrégats ont échoué. Les chercheurs soulignent connaître depuis
longtemps que l'inflammation augmente à mesure que les maladies liées à
la démence progressent. Or, selon ces derniers, ce n'est que maintenant qu'elle est
identifiée comme étant la cause.
Les liens génétiques impliquent que l'inflammation vient en premier et les dommages aux tissus en second lieu. Selon les chercheurs, de nombreux gènes liés à la démence agissent au niveau du contrôle de
l'inflammation cellulaire, les déclencheurs internes et externes
interagissant avec ces gènes pour jouer un rôle.L'inflammation est le
point par lequel de nombreux déclencheurs convergent Plus concrètement, l'inflammation serait une défense très efficace contre les agents
étrangers comme les virus, mais à mesure que l'humain vieillit et
accumule des mutations, les cellules peuvent fabriquer des protéines
et des produits d'ADN qui imitent les virus, et ceux-ci s'accumulent
dans le système.
Les chercheurs expliquent que les cellules codent leurs propres produits pour les différencier des agents étrangers. Certains
types de mutations géniques font que ces systèmes échouent plus tôt ou
plus souvent, et peuvent augmenter avec l'âge, pouvant
expliquer le risque accru de démence lié à l'âge. Selon les chercheurs, en réduisant certains éléments de
l'inflammation, il serait possible de réduire les symptômes de la
démence.
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