Une étude menée par l'University of Toronto publiée dans Nature Communications révèle que le lobe frontal du cerveau serait impliqué dans la transmission de la douleur à la colonne vertébrale. Les chercheurs ont longtemps souhaité comprendre la douleur invisible, en particulier la douleur chronique sans cause évidente.
Ces derniers ont révélé que chez
la souris et le rat, certaines douleurs spinales débutent réellement
dans le lobe frontal du cerveau, une zone que l'on pensait auparavant
non impliquée. Selon eux, le traitement de la douleur dans ce domaine pourrait être efficace pour prévenir la douleur chronique. Plus concrètement, la
douleur qui provient du lobe frontal serait très différente de la
douleur qui vient d'une blessure physique, comme une hernie discale.Il
n'y aurait pas nécessairement de blessure à voir.
Selon les chercheurs, il était reconnu que le cortex préfrontal était en quelque sorte impliqué dans la
douleur, car il s'allumait dans les scans des personnes qui souffraient.
Mais cette activité a toujours été considérée comme un symptôme non une cause. Selon ces derniers, lorsque le patient a une
anxiété extrême, plus de neurotransmetteurs sont libérés, finissant
par causer des douleurs dans la colonne vertébrale. Les
fonctions normales comme la marche ne devraient pas être douloureuses,
mais ce flot de neurotransmetteurs envoie la colonne vertébrale en
hyper-entraînement. Les chercheurs croient pouvoir expliquer pourquoi l'anxiété peut
causer des douleurs thoraciques, une crise
cardiaque ou pourquoi certaines personnes ressentent de la douleur
lorsqu'il sont touchés.
Les chercheurs croient que
la douleur du lobe frontal semble être transmise d'une manière simple
et directe à la colonne vertébrale, ce qui la rendrait relativement facile à contrôler. Les
neurones dans le cortex frontal envoient des signaux tout le long de la
moelle épinière alors que les signaux de douleur provenant
d'autres régions du cerveau sont médiés par un réseau complexe
Les chercheurs ont découvert que la douleur était associée à une augmentation des neurotransmetteurs libérés du cortex frontal. Ils étaient capables de diminuer la douleur en réduisant la quantité libérée. Leur prochaine étape consiste à tester ce processus chez les gens.
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