Une étude menée par l'University of Notre Dame publiée dans Biomaterials révèle qu'un tissu mammaire plus rigide crée un environnement plus propice au
cancer en permettant à la maladie d'interférer avec les cellules saines
environnantes
En effet, les chercheurs étudiant la croissance tumorale et les métastases à l'University of Notre Dame ont fabriqué un modèle de tissu humain afin d'étudier comment
les cellules cancéreuses interagissaient avec le tissu conjonctif dans le
sein. Le
modèle a permis de contrôler la rigidité du tissu, imitant
les structures de tissus mammaires sains et cancéreuses. Ils ont découvert que la manipulation des cellules graisseuses dépendait de la rigidité.
Selon les chercheurs, les
cellules adipeuses, les fibres de collagène et les cellules épithéliales constituent le microenvironnement du tissu mammaire. Le cancer apparaît généralement autour des cellules épithéliales. Les chercheurs soulignent que des
études antérieures examinant les différences entre les tissus sains et
cancéreux ont révélé que le tissu cancéreux différait en rigidité. Les tissus rigides peuvent présenter un
microenvironnement susceptible de favoriser la croissance tumorale en
permettant aux cellules cancéreuses de moduler les cellules de leur
tissu conjonctif.
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