samedi 20 avril 2019

Un gène pourrait jouer un rôle majeur dans la réduction du gonflement du cerveau après un AVC

Selon les chercheurs, lorsqu'une personne a un accident vasculaire cérébral, le cerveau réagit par une inflammation, ce qui élargit la zone de blessure et entraîne davantage d'incapacités. Or, selon une étude publiée dans Cell Reports, des chercheurs de l'University of Southern California décrivent un gène impliqué lors du "tassement" de l'inflammation du cerveau, ainsi que ce qui se passe lorsque le cerveau blessé reçoit un élan supplémentaire de ce gène.

Le gène, appelé TRIM9, est abondant chez un jeune cerveau, mais se raréfie avec l’âge, de la même manière que les personnes sont plus exposées aux risques d’accidents vasculaires cérébraux. Dans un modèle de laboratoire d'accident vasculaire cérébral, les chercheurs ont découvert que les cerveaux plus âgés avec de faibles niveaux de TRIM9, ou les cerveaux artificiels dépourvus du gène TRIM9, étaient sujets à un gonflement important à la suite d'un accident vasculaire cérébral. Cependant, lorsque les chercheurs ont utilisé un virus inoffensif pour transporter une dose du gène directement dans les cerveaux déficients en TRIM9, le gonflement a considérablement diminué et la récupération s'est améliorée

Selon les chercheurs, il est peu probable que la thérapie génique transmise par des virus devienne le traitement de choix pour les accidents vasculaires cérébraux, les traumatismes crâniens ou l'encéphalite. Selon ces derniers, le traitement est trop lent. Pour eux, le meilleur moyen de traiter un accident vasculaire cérébral est dans les 30 premières minutes à une heure. Selon les chercheurs, la prochaine étape consistera à identifier le commutateur d’expression du gène TRIM9.

Les chercheurs précisent, en terminant, que l'inflammation dans le cerveau n'est pas mauvaise L'inflammation joue un rôle dans la lutte contre l'infection et aide à éliminer les tissus morts. Cependant, lorsque cela dure trop longtemps, les neurones meurent. L'inflammation provoque la perméabilité des vaisseaux sanguins du cerveau, permettant ainsi aux globules blancs de pénétrer dans les tissus où ils n'appartiennent pas.

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