jeudi 4 avril 2019

La réalité virtuelle pourrait être utilisée pour traiter l'autisme #VirtualReality

Selon les chercheurs, jouer à des jeux en réalité virtuelle pourrait être un outil essentiel dans le traitement des personnes atteintes de troubles neurologiques tels que l'autisme, la schizophrénie et la maladie de Parkinson.

Selon une récente étude de l'University of Waterloo publiée dans Scientific Reports, cette technologie pourrait aider les personnes atteintes de ces affections neurologiques à modifier leur perception du temps, ce que leurs conditions les amènent à percevoir différemment.

Les chercheurs mentionnent que la capacité à estimer le passage du temps avec précision est fondamentale pour la capacité à interagir avec le monde. Cependant, pour certaines personnes, l'horloge interne est inadaptée, ce qui entraîne des problèmes de synchronisation affectant la perception et l'action.

L'étude portait sur 18 femmes et 13 hommes ayant une vision normale et aucun trouble sensoriel, musculo-squelettique ou neurologique. Les chercheurs ont utilisé un jeu de réalité virtuelle, Robo Recall, pour créer un environnement naturel propice au recalibrage de la perception du temps. Pour l'étude, les chercheurs ont associé la vitesse et la durée des événements visuels aux mouvements du corps du participant.

Les chercheurs ont mesuré les capacités de perception du temps des participants avant et après leur exposition à la tâche dynamique de réalité virtuelle. Certains participants ont également effectué des tâches de perception du temps autres que la réalité virtuelle, telles que lancer une balle, à des fins de comparaison des contrôles.

Les chercheurs ont mesuré les durées réelles et perçues d'une sonde en mouvement dans les tâches de perception du temps. Ils ont découvert que la manipulation de la réalité virtuelle était associée à une réduction significative des estimations de temps des participants d'environ 15%.

Les chercheurs précisent toutefois que, si les effets ont été forts au cours de la présente étude, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour déterminer leur durée et déterminer si ces signaux sont observables dans le cerveau. Pour développer des applications cliniques, ces derniers doivent déterminer si ces effets sont stables quelques minutes, jours ou semaines après. Une étude longitudinale apporterait la réponse à cette question.

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