Selon une étude menée par l'University of California à Los Angeles publiée dans Advanced Materials, les
bioingénieurs auraient démontré qu'un matériau de type gel
contenant de minuscules particules magnétiques pouvait être utilisé pour
gérer la douleur chronique causée par une maladie ou une blessure.
Les
chercheurs ont utilisé de petites particules magnétiques à l'intérieur
d'un gel pour contrôler les protéines cellulaires qui répondent à une
stimulation mécanique et qui contrôlent le flux de certains ions. Selon les chercheurs, ces protéines sont sur la membrane cellulaire et jouent un rôle dans les sensations de toucher et de douleur.
Les chercheurs révèlent que les résultats montrent qu’en exploitant l’homéostasie des réseaux
neuronaux, soit l’idée de ramener un système biologique à un état
stable, il est possible de réduire les signaux de douleur dans le
système nerveux
Pour
fabriquer le gel magnétisé, ils ont commencé avec un polymère, l'acide hyaluronique, un matériau semblable à un gel que l'on trouve
naturellement dans la moelle épinière et le cerveau, ce qui aide à
fournir un soutien structurel aux cellules de ces parties du corps.
Les chercheurs ont placé de minuscules particules magnétiques dans le gel biocompatible. Ensuite, ils ont développé un type de neurones primaires de cellules neurales-ganglionnaires de la racine dorsale dans le gel. Lors
d'essais en laboratoire, ils ont appliqué un champ magnétique pour
générer une force de «traction» sur les particules, qui était transmise
par le gel aux cellules incorporées.
Les
chercheurs ont découvert que les forces mécaniques induites
magnétiquement entraînaient une augmentation des ions calcium dans les
neurones. Cet afflux d'ions indique que les neurones ont répondu aux forces. En
augmentant régulièrement la force, les chercheurs ont constaté que les
neurones s’adaptaient à la stimulation continue en réduisant les signaux
de la douleur.
Les chercheurs croient que le gel magnétique pourrait être adapté
avec différents biomatériaux pour les thérapies pour les troubles
cardiaques et musculaires. Ces
types de biomatériaux pourraient également être utilisés dans des
études scientifiques pour imiter des commotions ou d'autres événements
traumatiques dans lesquels les cellules du corps sont affectées par des
forces physiques importantes.
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