lundi 2 juillet 2018

Les cellules cancéreuses de l'ovaire seraient éteintes par un mécanisme «inhabituel»

Selon la Société canadienne du cancer, le cancer de l’ovaire prend naissance dans les cellules de l’ovaire. Une tumeur cancéreuse (maligne) est un amas de cellules qui peut envahir et détruire les tissus qui l’entourent. Elle peut aussi se propager (métastases) à d’autres parties du corps. On classe les tumeurs cancéreuses de l’ovaire selon le type de cellules dans lequel le cancer apparaît.On estime que 2 800 Canadiennes ont reçu un diagnostic de cancer de l’ovaire et que 1 800 en sont mortes en 2017.

Or, des chercheurs de l'Ovarian Cancer Action Research Centre de l'Imperial College London,  révèlent, dans une étude publiée dans EMBO reports, leur découverte concernant un mécanisme qui désactive les cellules cancéreuses de l'ovaire.
Les chercheurs ont trouvé un nouveau mécanisme pour une protéine appelée OPCML. Cette protéine est connue comme un suppresseur de tumeur, car elle empêche les cellules devenues cancéreuses. Cependant, l'OPCML est généralement perdu chez les patients cancéreux. Les chercheurs ont maintenant constaté que lorsque l'OPCML est remis dans les cellules cancéreuses, il désactive intelligemment un type de protéine appelée AXL.
Les chercheurs révèlent que des recherches antérieures ont montré que la protéine AXL accélère la croissance et la propagation des cellules cancéreuses de l'ovaire. Des essais cliniques sont déjà en cours pour les traitements qui bloquent l'AXL, appelés inhibiteurs de l'AXL. Mais cette nouvelle recherche au stade précoce démontre le potentiel de minimiser le traitement avec les inhibiteurs de l'AXL, et à son tour de réduire les effets secondaires pour les femmes traitées pour le cancer de l'ovaire. Plus concrètement, lorsque l'AXL est activé, il rend les cellules cancéreuses plus agressives, augmentant leur capacité à se déplacer et à se propager à d'autres parties du corps. Cependant, il se révèle également à l'OPCML, qui entraîne ensuite les molécules liées dans une région spécifique de la cellule où AXL est désactivé. 
Les chercheurs ont révélé que, puisque l'OPCML bloque déjà la plupart des AXL, il faut beaucoup moins d'inhibiteur de l'AXL pour désactiver les cellules cancéreuses de l'ovaire. Puisque les inhibiteurs présentent toujours un certain degré de toxicité, si la dose de l'inhibiteur peut être réduite, les patients devraient subir moins d'effets secondaires. 

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