Une étude menée par l'Institut et hôpital neurologiques de Montréal publiée dans Cell Reports révèle que les chercheurs ont
utilisé une approche différente pour dépister la dégénérescence cérébrale
dans la maladie d'Alzheimer, découvrant une voie par laquelle la
dégénérescence se propage d'une région à l'autre.
Selon les chercheurs, les
individus dans les premiers stades de la maladie d'Alzheimer (MA) ont
été scannés en utilisant à la fois l'imagerie par résonance magnétique
structurelle (IRMs) et la tomographie par émission de positrons (positron emission tomography, PET). Les
chercheurs se sont intéressés à la façon dont la maladie d'Alzheimer
affecte le cerveau antérieur basal, une structure cérébrale profonde
qui alimente le cortex externe en acétylcholine, un neurotransmetteur
essentiel au maintien de la fonction cérébrale normale. Ils
ont découvert que lorsque les neurones cholinergiques dans le cerveau
antérieur basal dégénèrent, les zones du cortex qui reçoivent leurs
apports cholinergiques dégénèrent également.
Comme le rapportent les chercheurs, sur
la base des examens post-mortem du tissu cérébral, il est connu depuis
un certain temps que les neurones cholinergiques sont particulièrement
vulnérables à la dégénérescence chez la maladie d'Alzheimer. Toutefois, les chercheurs mentionnent que
cette étude est parmi les premières dans lesquelles ils
ont pu suivre la dégénérescence des neurones cholinergiques chez les
humains vivants. Selon ces derniers, la
combinaison de la PET avec l'IRMs peut donc représenter un outil
puissant pour suivre la progression de la maladie d'Alzheimer chez les
patients vivants.
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