mardi 24 juillet 2018

Le «bon cholestérol» ne serait peut-être pas toujours bon

Selon une étude menée par l'University of Pittsburgh Graduate School of Public Health publiée dans Arteriosclerosis, Thrombosis and Vascular Biology un journal de l'American Heart Association (AHA), les facteurs post-ménopausiques peuvent avoir un impact sur les qualités cardio-protectrices des lipoprotéines de haute densité (high-density lipoproteins, HDL), également connu sous le nom de «bon cholestérol»

Les chercheurs croient que ce type spécifique de cholestérol sanguin peut ne pas se traduire par un risque réduit de maladies cardiovasculaires chez les femmes âgées, mettant en question l'utilisation actuelle du cholestérol HDL dans une équation commune conçue pour prédire le risque de maladie cardiaque, en particulier pour les femmes.

Comme le mentionnent les chercheurs, les HDL sont une famille de particules présentes dans le sang dont les tailles et les teneurs en cholestérol varient. HDL a traditionnellement été mesurée comme le cholestérol total porté par les particules de HDL, connu sous le nom de cholestérol HDL. Or, le cholestérol HDL ne reflète pas nécessairement la concentration globale, la distribution inégale ou le contenu et la fonction des particules de HDL. Les chercheurs soulignent que des recherches antérieures ont démontré les caractéristiques de protection du cœur de HDL. Ce bon cholestérol éloigne les graisses du cœur, ce qui réduit l'accumulation de plaque et réduit les risques de maladies cardiovasculaires. 

Les chercheurs ont étudié 1 138 femmes âgées de 45 à 84 inscrits à travers les États-Unis du groupe Multi-Ethnic Study of Atherosclerosis (MESA), une étude médicale parrainée par le National Heart, Lung and Blood Institute du National Institutes of Health (NIH)

Les chercheurs indiquent que la mesure traditionnelle du bon cholestérol, le cholestérol HDL, ne permet pas de dépeindre une représentation précise du risque de maladie cardiaque pour les femmes ménopausées. Selon ces derniers, les femmes sont sujettes à une variété de changements physiologiques dans leurs hormones sexuelles, leurs lipides, leur dépôt de graisse corporelle et leur santé vasculaire au cours de la transition vers la ménopause. Les chercheurs émettent l'hypothèse que la diminution de l'œstrogène, une hormone sexuelle cardio-protectrice, ainsi que d'autres changements métaboliques, peuvent déclencher une inflammation chronique au fil du temps, ce qui peut altérer la qualité des particules de HDL.

Selon les chercheurs, le nombre et la taille des particules de HDL et du cholestérol total portés par les particules de HDL ont été observés. Ces derniers on aussi étudié l'âge auquel les femmes sont passées à la postménopause, et le temps passé depuis la transition peut avoir un impact sur les associations cardio-protectrices attendues des mesures de HDL. L'association néfaste du cholestérol HDL plus élevé avec le risque d'athérosclérose était plus évidente chez les femmes plus âgées à la ménopause et qui avaient plus de 10 ans après la ménopause.

Contrairement au cholestérol HDL, une concentration plus élevée de particules de HDL totales était associée à un risque plus faible d'athérosclérose. De plus, avoir un nombre élevé de petites particules de HDL s'est révélé bénéfique pour les femmes ménopausées. Les chercheurs mentionnent que ces résultats persistent quel que soit l'âge et depuis combien de temps les femmes sont devenues ménopausées.


De plus, kes chercheurs mentionnent que les grandes particules de HDL sont liées à un risque accru de maladie cardiovasculaire proche de la ménopause. Pendant ce temps, la qualité des HDL peut être réduite, augmentant ainsi la possibilité pour les femmes de développer une athérosclérose ou une maladie cardiovasculaire. Au fur et à mesure que les femmes s'éloignent de leur transition, la qualité du HDL peut se rétablir, rendant le bon cholestérol cardio-protecteur une fois de plus. 

 

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