mardi 19 mars 2019

Les week-ends consacrés au travail seraient liés à un risque accru de dépression

Une étude britannique publiée dans le Journal of Epidemiology & Community Health suggère que les hommes et les femmes travaillant le week-end risquent davantage de développer une dépression.Les chercheurs soulignent que les données relatives aux différences entre les hommes et les femmes entre les horaires de travail et le risque de dépression sont particulièrement rares.

Pour l'étude, les chercheurs ont analysé des données d'enquêtes représentatives au niveau national concernant 11 215 hommes et 12 188 femmes travaillant au Royaume-Uni entre 2010 et 2012. Près de la moitié des femmes travaillaient moins de 35 heures par semaine, tandis que la majorité des hommes travaillaient plus longtemps. Seulement la moitié des femmes ont travaillé au moins quelques week-ends, contre deux tiers des hommes

Comparés à ceux qui travaillent une semaine «normale» de 35 à 40 heures, les hommes travaillant moins ont davantage de symptômes de dépression. Les femmes, cependant, avaient un plus grand risque de dépression uniquement lorsqu'elles travaillaient au moins 55 heures par semaine.

Les femmes qui travaillaient la plupart des week-ends avaient plus de symptômes de dépression que celles qui travaillaient uniquement en semaine. Les hommes présentaient davantage de symptômes de dépression liés au travail le week-end lorsqu'ils n'aimaient pas non plus leurs conditions de travail.

Les chercheurs soulignent que l’étude n’a pas été conçue pour démontrer si l'horaire des quarts de travail ou le nombre d’heures travaillées par semaine pouvaient avoir une incidence directe sur le risque de dépression. Les chercheurs ont également compté sur les travailleurs pour signaler leurs propres symptômes de dépression. Malgré tout, les résultats suggèrent que les employeurs devraient se rendre compte que de longues heures de travail et des quarts de week-end peuvent compromettre la santé mentale des travailleurs

Les chercheurs mentionnent, en terminant, que de longues heures peuvent nuire à la santé mentale pour diverses raisons, notamment le risque de perdre du temps dans les activités sociales, la vie personnelle et le repos

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