mardi 8 janvier 2019

Priorités partagées en santé : points saillants

L’Institut canadien d'information sur la santé a consulté les Canadiens afin d’élaborer un ensemble commun d’indicateurs visant à mesurer l’accès à l’échelle du Canada aux services en santé mentale et en toxicomanie, ainsi qu’aux services à domicile et aux soins communautaires. Plusieurs points saillants sont ressortis de cette consultation publique.

Les temps d’attente et l’accessibilité des services pertinents sont des priorités évidentes en ce qui concerne les services en santé mentale et en toxicomanie ainsi que pour les services à domicile et les soins communautaires. Les participants ont surtout souligné l’importance d'obtenir un temps d’attente plus courts, une accessibilité des services pertinents, une amélioration de l’expérience des patients et le soutien au cheminement dans le système de santé.

Dans le cas des services en santé mentale et en toxicomanie en particulier, les participants ont mentionné la prévention et la promotion comme étant des priorités importantes. Les participants estiment que les patients devraient recevoir les services appropriés au bon moment. Les Canadiens ont du mal à obtenir des services à domicile et des soins communautaires.

De nombreux patients doivent souvent attendre avant de recevoir leur congé de l’hôpital parce que les services à domicile appropriés ne sont pas disponibles. Les participants ont déclaré avoir eu des expériences positives avec les services à domicile et les soins communautaires, mais les longs temps d’attente et les démarches complexes réduisent l’accessibilité de ces services.

Les Canadiens considèrent que le système de santé offre de bons services en santé mentale et en toxicomanie, mais disent qu’une personne doit être en crise pour y avoir accès. Les visites répétées au service d’urgence, dans un centre de soins d’urgence ou à l’hôpital peuvent indiquer que les personnes ont du mal à obtenir les services et le soutien dont elles ont besoin dans la collectivité. Du point de vue des patients, cette situation peut résulter d’un manque de sensibilisation ou d’accès aux services offerts dans la collectivité et peut donner lieu à une absence de continuum des soins, à des expériences négatives et à de mauvais résultats. Les participants ont aussi indiqué que la santé mentale devrait être considérée au même titre que la santé physique. Ils ont ajouté que les personnes souhaitent avoir accès aux services en santé mentale sans devoir justifier leur besoin et ne devraient pas recevoir de l’aide seulement en situation de crise.

Les Canadiens jugent importants les services de prévention et de promotion en santé mentale et en toxicomanie, car ils permettraient de réduire les pressions exercées sur le système de santé, de combattre les préjugés et de mieux informer le public sur l’aide disponible et les façons de soutenir les personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale et de toxicomanie. En particulier, les participants ont indiqué que les patients doivent souvent être en crise pour obtenir une consultation et que l’accès aux soins préventifs est difficile.

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