lundi 23 septembre 2019

Les signaux neurologiques de la moelle épinière révèlent de nouvelles données aux chercheurs

Grâce à une étude menée par l'University of Copenhagen publiée dans Nature Communications portant sur le réseau entre les cellules nerveuses et musculaires chez les tortues, les chercheurs ont acquis de nouvelles connaissances sur la manière dont les mouvements sont générés et maintenus. À long terme, les nouvelles connaissances pourraient avoir un impact sur le traitement, par exemple, de la SLA et des lésions de la moelle épinière.

Les chercheurs ont utilisé des électrodes afin d'étudier le réflexe médullaire des tortues lorsqu'elles se grattaient avec une patte postérieure. Un réflexe également trouvé chez les chiens, les chats et un certain nombre d'autres mammifères.

Ainsi, lorsque la tortue se gratte de façon rythmée en utilisant les mouvements de rampement de sa patte postérieure, lles impulsions neurologiques rapides qui se déclenchent à l'intérieur de la coquille ne sont pas loin des mécanismes qui déclenchent également les muscles humains.

Les chercheurs croyaient auparavant que l'activation des neurones musculaires provenait d'une sorte de centre de commande qui envoie un signal à plusieurs cellules en même temps. Afin de vérifier s'il s'agissait de petites unités de commande ou d'un grand réseau, les chercheurs ont comparé le rythme relativement silencieux du mouvement de la tortue aux impulsions neurologiques rapides de la colonne vertébrale.

Les chercheurs ont découvert que les mesures ne montrent aucune preuve que les signaux neurologiques dans plusieurs cellules auraient dû provenir de la même source, ce qui aurait été le cas si le centre de commande avait été signalé à plusieurs cellules en même temps.

Les chercheurs croient maintenant que les signaux neurologiques proviennent d’un important réseau de cellules dispersées, chacune d’elles envoyant des signaux à quelques autres cellules seulement.

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