Selon une étude menée par l'University of Missouri publiée dans Molecular Neurobiology, les chercheurs auraient identifié un gène spécifique lié à l'inactivité physique chez le rat, qui pourrait également jouer un rôle dans le comportement sédentaire chez l'humain.
Les chercheurs mentionnent, lors d'une étude antérieure, avoir pris 80 rats mâles et les avoir élevés avec 80 rats femelles. Ces derniers ont ensuite placé les rats dans des roues mobiles, semblables à celles vendues dans les animaleries, et ont observé quels rats couraient le plus et le moins. Au cours de la dernière décennie, les chercheurs ont élevé de manière sélective les rats très actifs ainsi que les rats paresseux les uns avec les autres pour déterminer s’il existait une différence dans leur constitution génétique. Les chercheurs ont découvert que le gène Alpha de la protéine kinase inhibiteur était significativement moins présent chez les rats paresseux.
Les chercheurs concluent, en terminant, qu'une meilleure compréhension de la constitution génétique pourrait aider les responsables de la santé publique à considérer l'inactivité physique comme une priorité cruciale à prendre en compte.
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