samedi 28 septembre 2019

La sénescence cellulaire serait associée à des caillots sanguins liés à l'âge

Comme le mentionnent les chercheurs du Buck Institute for Research on Aging, les cellules devenues sénescentes cessent irrévocablement de se diviser sous l'effet du stress, générant un mélange de protéines inflammatoires qui conduisent à une inflammation chronique à mesure que de cellules s'accumulent au fil du temps. Or, selon une étude publiée dans Cell Reports, des chercheurs auraient identifié 44 protéines spécifiques associées à la sénescence, impliquées dans la coagulation du sang, marquant la première fois que la sénescence cellulaire était associée à des caillots sanguins liés à l'âge.

Comme soulignent les chercheurs, ces derniers s'emploient à développer des senolytics, des médicaments qui élimineraient les cellules sénescentes du corps, offrant potentiellement des options de traitement pour de nombreuses maladies liées au vieillissement, provoquées ou liées à la sénescence. Ils comprennent les maladies d'Alzheimer et de Parkinson, les maladies cardiovasculaires, l'arthrose, la dégénérescence maculaire, les cancers liés à l'âge et la sarcopénie, entre autres.

Pour l'étude, les chercheurs ont validé l'expression de certains facteurs spécifiques dans des cellules en culture et chez des souris traitées avec la doxorubicine, un médicament de chimiothérapie largement utilisé, qui induit une sénescence étendue. Ces souris ont présenté une coagulation sanguine accrue, semblable à ce qui se passe chez les humains soumis à une chimiothérapie. Inversement, lorsqu'ils ont retiré sélectivement les cellules sénescentes chez des souris transgéniques spécialement élevées, la coagulation accrue causée par la doxorubicine a disparu.

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