lundi 10 septembre 2018

Une étude révèle la communication entre les organes, les tissus régulant l'énergie du corps

Des chercheurs de l'University of California ont identifié un système de réseaux de communication existant parmi les organes et les tissus qui régulent le métabolisme. Selon ces derniers, les résultats fournissent un "atlas" détaillé illustrant la manière dont le corps crée et utilise l'énergie, et comment les déséquilibres dans les réseaux peuvent avoir un impact sur la santé globale.

En effet, l'étude publiée dans Cell révèle le métabolisme multi-tissus sous-jacent des rythmes circadiens et examine comment les perturbations de ces rythmes, telles que celles provoquées par les régimes riches en graisses, induisent un désalignement entre les horloges du réseau et peut déclencher l'inflammation, qui a été liée à des maladies majeures et peut affecter la durée de vie.

Rappelons que les chercheurs avaient révélé le lien entre le rythme et le métabolisme circadien quelques années auparavant. Selon ces derniers, le corps humain est un système complexe qui fonctionne de manière optimale lorsque les réseaux sont en équilibre. Lorsque ce système est perturbé par un mauvais alignement entre les organes, le corps fonctionnera à un niveau moins qu'optimal, ce qui peut entraîner des maladies.

Les chercheurs ont analysé diverses horloges génétiques, allant du sérum sanguin, du foie et du muscle à celles du cortex préfrontal et de l'hypothalamus du cerveau, ainsi que de la graisse corporelle brune et blanche. L'atlas qui en résulte cartographie les connexions entre les différents organes et tissus, qui constituent ensemble la soi-disant horloge biologique qui régit les schémas d'activité métabolique du jour et de la nuit. Les chercheurs ont par la suite testé les connexions pour voir comment un régime riche en graisses chez les souris brouillait les schémas métaboliques affinés du corps et recâblait la communication et la coordination entre les horloges.

Selon ces derniers, les effets du régime riche en graisses prouvent que des facteurs externes peuvent perturber la structure métabolique coordonnée. Ils croient pouvoir créer une approche de la médecine personnalisée basée sur le métabolisme circadien d'un individu.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire