Je vais vous faire une confidence. J'étais pourrie en éducation physique au secondaire. On parle vraiment de piètres performances. Je me souviendrai toujours du commentaire de mon professeur en secondaire IV, Jean-Louis Bouillon, lors de mon évaluation. On doit s'évaluer face à ses propres progrès, non pas face à ceux d'autrui. C'est fou mais près de 40 ans plus tard, la phrase me revient souvent. Je pense notamment aux fois où je reviens de l'épicerie à pieds, avec des sacs lourds et que je me fais dépasser par des piétons plus rapides. Je me dis alors de penser aux muscles que je suis en train d'entraîner, c'est ce l'important. Bref, vous comprendrez que j'ai lu avec grand intérêt, et un incontournable sourire en coin, l'étude.
Une étude publiée dans Translational Journal of the American College of Sports Medicine révèle que les expériences négatives de l’enfance durant les classes d’éducation physique pourraient avoir des effets à long terme sur l’activité physique chez les adultes.
Les chercheurs ont mené une enquête en ligne auprès de plus de 1 000 adultes âgés de 18 à 45 ans, dans 46 États, au sujet de leurs meilleurs et pires souvenirs de leurs expériences d’éducation physique, ainsi que de leur attitude face à l’activité physique. Les 392 hommes et 636 femmes interrogés ont été recrutés par un service internet pour une compensation monétaire.
Les chercheurs ont constaté que le fait d'être rarement choisis en premier lieu pour les sports d'équipe dans les cours de gymnastique était «étroitement lié au temps passé assis en semaine et le week-end» à l'âge adulte. Trente-quatre pour cent des répondants ont déclaré se sentir gênés par leur expérience de la petite enfance dans leur enfance. Le deuxième thème le plus fréquent était le manque de plaisir dans les activités d'éducation physique, rapporté de 18%. Les meilleurs souvenirs des personnes de la classe d'éducation physique comprenaient la reconnaissance positive de leurs pairs ou des enseignants concernant leur performance.
Les chercheurs mentionnent que l’aspect le plus surprenant de l'étude recherche était la vivacité de des souvenirs ainsi que l’impact émotionne, révélant que ces expériences furent transformatrices Selon les chercheurs, les souvenirs de la classe de gymnastique des gens «ont eu un certain degré d’influence sur leur perception de soi et le degré de sédentarité.
Les chercheurs précisent, en terminant, que les souvenirs personnels des expériences passées peuvent ne pas être exacts et l’étude ne peut pas prouver que les premières expériences ont affecté les attitudes ultérieures.
Cependant, ils soulignent que si l'amélioration de l'expérience de l'éducation physique peut inspirer même de petites augmentations de l'activité physique, des millions de personnes pourraient tirer des bénéfices supplémentaires en matière de santé.
Merci, en terminant, à mes professeurs d'éducation physique de m'avoir évité in dégoût, un découragement et un traumatisme. Lucie Martel, Jean-Louis Bouillon, ces mots sont pour vous, soyez assurés que je fais encore du sport malgré tout
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