mercredi 21 août 2019

Une nouvelle molécule pourrait aider à améliorer la récupération après une crise cardiaque

Selon une étude publiée dans le Journal of the American Heart Association, des chercheurs du Fralin Biomedical Research Institute auraient découvert un nouveau composé capable de protéger les tissus cardiaques avant une crise cardiaque et de préserver les cellules saines lors d'une administration après une crise cardiaque.

Comme le soulignent les chercheurs, sans oxygène fourni par le flux sanguin, les cellules cardiaques meurent rapidement. Mais alors qu'une crise cardiaque ne peut que réduire le sang et l'oxygène à une partie isolée de cellules cardiaques, provoquant ce que l'on appelle une lésion ischémique hypoxique, ces cellules en train de mourir envoient des signaux à leurs voisins.

Or, selon les chercheurs, le problème est que la zone des tissus en train de mourir ne soit pas mise en quarantaine. Les cellules cardiaques endommagées commencent à envoyer des signaux à des cellules par ailleurs en bonne santé, et la lésion devient bien plus grande. Les chercheurs qualifient cette propagation des signaux de lésion sur les tissus sains avoisinants comme étant un "effet de voisinage"

Les chercheurs ont découvert qu'une nouvelle molécule pourrait aider à préserver le tissu cardiaque pendant et même après une crise cardiaque. En effet, ces derniers auraient découvert un composé qui cible l'activité des canaux des membranes cellulaires chargés de contrôler les aspects clés de l'effet de voisinage. Or, le composé, appelé alphaCT1, a également eu d'autres effets inattendus et bénéfiques, notamment en ce qui concerne la cicatrisation des plaies cutanées.

Les chercheurs ont découvert que l’alphaCT11 procure un puissant effet de réduction des blessures, même 20 minutes après la perte de circulation sanguine à l’origine de lésions ischémiques. Lorsqu’il était soumis au même test, le peptide parent ne semblait pas avoir un effet protecteur du cœur lorsqu’il était administré après une lésion ischémique.

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