samedi 31 août 2019

Les marqueurs neurologiques du cerveau pourraient détecter le risque de troubles psychotiques

Selon les chercheurs de l'University of Missouri, les personnes qui entendent et voient des choses qui ne sont pas là peuvent présenter des symptômes de psychose, mieux connus sous le nom de troubles psychotiques. Or, une étude publiée dans Neuropsychopharmacology révèle que ces derniers ont découvert des marqueurs neurologiques dans le cerveau humain pouvant être utilisés pour détecter les personnes présentant un risque de développer des troubles psychotiques.

Selon les chercheurs, les troubles psychotiques sont associés à des niveaux élevés de dopamine, une substance chimique libérée par les cellules nerveuses, dans une sous-région du cerveau appelée le striatum. Cette zone est conçue pour traiter les commentaires positifs par rapport aux commentaires négatifs pour l'apprentissage, ce qui entraîne souvent les pensées et les actions d'une personne en fonction de ce qu'elle a vécu par le passé. Par conséquent, les chercheurs suggèrent que les troubles psychotiques impliquent un retour d'expérience erroné qui anime ensuite les croyances et les perceptions erronées d'une personne. Or, mesurer les niveaux de dopamine chez l'humain est coûteux, invasif et impossible à réaliser dans la pratique clinique quotidienne. Dans cette nouvelle étude, les chercheurs ont utilisé une IRM au centre d'imagerie cérébrale de MU et ont découvert que les personnes à risque de troubles psychotiques présentent des signes de dysfonctionnement du striatum.

Les chercheurs croient que ce schéma d'activation pourrait expliquer les symptômes de troubles psychotiques. À titre d'exemple, l'activation résultant d'une augmentation de la rétroaction positive peut donner l'impression que l'hypothèse d'une personne semble plus vraie qu'elle ne l'est réellement, tandis que l'activation d'une rétroaction négative réduite pourrait rendre quelqu'un moins susceptible de rejeter des idées négatives.

Les chercheurs mentionnent, en terminant, qu'ils mèneront de futures recherches afin d'obseverdans quelle mesure une IRM peut prédire le risque de troubles psychotiques et si les traitements de prévention peuvent «normaliser» les examens IRM. Ils espèrent que leurs recherches aideront à prévenir les troubles psychotiques, à améliorer la vie de millions de personnes et à réduire considérablement les coûts de santé publique.

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