De nouvelles recherches menées par Institut et hôpital neurologiques de Montréal publiées dans Cell Metabolism suggèrent que les fonctions cérébrales supérieures ont un rôle majeur dans la perte de poids. Selon l'étude menée auprès de 24 participants dans une clinique d'amaigrissement, ceux qui ont obtenu le plus grand succès en termes de perte de poids ont démontré davantage d'activité dans les régions cérébrales du cortex préfrontal latéral associées à la maîtrise de soi.
Les chercheurs ont découvert que chez l'humain, le contrôle du poids corporel dépendait en grande partie des zones du cerveau impliquées dans le contrôle de soi et l'autorégulation. Cette zone du cerveau a la capacité de prendre en compte des informations à long terme, telles que le désir d'être en bonne santé, afin de contrôler les désirs immédiats
Selon les chercheurs, deux hormones, la leptine et la ghréline, sont connues pour inciter le corps à manger dans un contexte de perte de poids. Ces derniers mentionnent que des recherches antérieures ont confirmé que ces niveaux d'hormones changent rapidement lorsque le poids est perdu. Selon les chercheurs, toutes les personnes qui perdent du poids voient ce changement dans la leptine et la ghréline
Pour évaluer le rôle de ces hormones et de la maîtrise de soi dans la perte de poids, les chercheurs ont étudié 24 participants dans une clinique d'amaigrissement. Avant de commencer un régime amaigrissant standard de 1 200 kcal / jour, tous les participants avaient reçu une étude IRM fonctionnelle du cerveau, qui évaluait des régions comprenant le cortex préfrontal latéral, associé à l’autorégulation, et le cortex préfrontal médial, une région du cerveau impliquée dans la motivation, le désir et la valeur.
Les chercheurs ont montré aux participants des images d'aliments appétissants ainsi que des images de contrôle de paysages. Les chercheurs ont comparé la réponse de l'activité cérébrale aux images d'aliments, en particulier les images d'aliments riches en calories, pour chaque sujet au départ, à un mois et à trois mois. Les chercheurs ont découvert que lorsqu'ils montraient des images d'aliments appétissants, la région du cortex préfrontal médial ventral devenait plus active sur l'IRMf
Au cours de l’étude, les chercheurs ont constaté qu’après un mois et trois mois, le signal du cortex préfrontal ventral s’affaiblissait et qu’il diminuait le plus chez les personnes ayant le mieux réussi à perdre du poids. De plus, le signal du cortex préfrontal latéral impliqué dans le contrôle de soi a augmenté tout au long de l'étude.
Selon les chercheurs, les résultats suggèrent que les traitements de perte de poids qui augmentent la maîtrise de soi, tels que la thérapie cognitivo-comportementale, peuvent être utiles, en particulier lorsque le stress est impliqué dans la suralimentation
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