Selon une étude menée par Purdue University publiée dans Molecular and Cellular Neuroscience, une molécule aurait été identifiée semblant jouer un rôle important dans le développement de la maladie de Parkinson. Selon les chercheurs, la découverte pourrait mener à des thérapies, incluant potentiellement des médicaments actuellement sur le marché, et pourrait faciliter le diagnostic précoce et la prévention du trouble neurologique
Ces derniers ont identifié un composé qui s'accumule dans le tissu cérébral affecté par la maladie de Parkinson. Le
composé, l'acroléine, est un sous-produit toxique et nauséabond de
graisse brûlante (le cerveau utilise de la graisse pour le carburant) et
est normalement éliminé du corps. Or, les chercheurs ont constaté que la substance peut favoriser l'accumulation d'une protéine appelée alpha-synucléine. Lorsque cette protéine s'accumule dans une région du cerveau appelée
substance noire, elle détruit les membranes cellulaires et les
mécanismes clés des neurones, tuant ces cellules cérébrales. Selon les chercheurs, lorsque cette mort cellulaire devient suffisamment importante,
les symptômes de la maladie de Parkinson deviennent évidents. Ainsi l'acroléine ne servirait pas seulement de spectateur dans la maladie de Parkinson, mais jouerait un rôle direct dans la mort des neurones
Les chercheurs mentionnent que la détection précoce de la maladie de Parkinson est critique, les
symptômes ne sont souvent pas visibles jusqu'à environ 50 pour cent des
cellules neurales dans la substance noire sont morts. Il est donc important, selon ces derniers, d'avoir un biomarqueur pour l'accumulation d'acroléine pouvant
être détecté facilement, comme l'urine ou le sang. Ils souhaitent détecter
cette toxine des années avant l'apparition des symptômes et initier une
thérapie pour repousser la maladie.
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