Selon l'Association canadienne pour la santé mentale (ACSM), le trouble de stress post-traumatique (TSPT) est une maladie mentale. Il
découle d’une exposition à un traumatisme entraînant la mort ou la
menace de mort, des blessures graves ou de la violence sexuelle.
Or, une étude menée par l'University of Texas à Dallas publiée dans Journal of Affective Disorders, révèle que des chercheurs ont découvert qu'une thérapie standard pour le trouble de stress
post-traumatique (TSPT) serait plus efficace lorsqu'elle est associée à une
stimulation magnétique transcrânienne du cerveau. En effet, les résultats ont
montré des réductions significativement plus importantes des symptômes
de stress post-traumatique dans le groupe recevant une stimulation magnétique transcrânienne (repetitive transcranial magnetic stimulation, SMTr) avant la thérapie cognitive (cognitive processing therapy, CPT) par
rapport à un groupe témoin qui a reçu seulement la CPT. De plus, pour le groupe ayant reçu la SMTr avant le traitement, les
symptômes du SSPT sont demeurés réduits lorsque les participants ont été
réévalués trois et six mois plus tard.
La stimulation magnétique transcrânienne répétitive utilise une bobine magnétique pour stimuler les zones ciblées du cerveau. Dans cette étude, les chercheurs ont ciblé une zone située sur le devant droit du cerveau, appelée cortex préfrontal.
La thérapie cognitive est une version de la thérapie cognitivo-comportementale développée spécifiquement pour traiter le TSPT. Selon les chercheurs, la CPT aide à réduire ses
trois principaux symptômes, soitl'hyperactivité, ou le fait d'avoir
l'impression d'être «en alerte» tout le temps, revivre les événements traumatisants comme des cauchemars, des pensées récurrentes ou des imaginations et éviter de changer ou vouloir changer sa vie pour éviter de penser aux événements.
Les chercheurs mentionnent que la CPT, seule, est très efficace. Cependant,
en ajoutant la SMTr, ils auraient constaté une augmentation de la
réduction des symptômes au cours des cinq semaines suivant le
traitement, et le bénéfice supplémentaire de la SMTr était encore
présent lorsqu'ils ont testé les participants six mois après la fin
du traitement. «évaluations de leurs symptômes autodéclarées et des évaluations des cliniciens
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