jeudi 5 avril 2018

Les femmes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques ont deux fois plus de risques de développer une maladie du foie

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) touche 10% de toutes les femmes et provoque des périodes irrégulières, une altération de la fertilité, une croissance des poils et l'acné. Beaucoup de femmes qui ont le SOPK ont des niveaux plus élevés d'hormones mâles, sont moins sensibles à l'insuline et sont en surpoids ou obèses.

Or, dans une étude menée par l'University of Birmingham publiée dans PLOS Medicine, les chercheurs ont découvert que l'augmentation des hormones mâles entraîne une augmentation de deux fois du risque de développer une stéatose hépatique non alcoolique chez les femmes ayant des ovaires polykystiques.

Selon la Fondation canadienne du foiela stéatose hépatique non alcoolique est un terme générique désignant toute une gamme d'affections hépatiques chez les personnes qui boivent peu ou pas d'alcool. La principale caractéristique de la stéatose hépatique non alcoolique repose sur le fait que trop de graisse est stockée dans les cellules hépatiques. Les chercheurs ne savent pas exactement pourquoi certaines personnes accumulent des graisses dans le foie alors que d'autres ne le font pas. La stéatose hépatique non alcoolique serait liée à l'obésité.

Les chercheurs ont découvert que les femmes atteintes du SOPK sont deux à trois fois plus susceptibles de développer une stéatose hépatique non alcoolique que les femmes sans SOPK. Les chercheurs ont également révélé que les femmes avec à la fois un SOPK et un taux élevé de testostérone présentaient un risque accru de stéatose hépatique non alcoolique quel que soit leur poids. Les chercheurs ont comparé les dossiers de santé de 63 000 femmes atteintes du SOPK à 120 000 femmes d'âge, de poids et d'antécédents similaires. Ils ont également examiné spécifiquement deux cohortes de femmes avec SOPK et les femmes avec des niveaux élevés de testostérone.

Les chercheurs ont observé un risque deux fois plus élevé de stéatose hépatique chez les femmes atteintes de SOPK et d'excès d'hormones mâles. Ces derniers mentionnent également qu'en regardant les niveaux de la testostérone hormone mâle majeur, ils ont constaté que le fait d'avoir un niveau élevé de testostérone avait augmenté le risque de maladie du foie gras de manière significative, même chez les femmes qui avaient un poids santé normal.

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire