samedi 24 mars 2018

Le froid pourrait activer la «bonne» graisse corporelle au niveau cellulaire

Une étude menée par l'University of Nottingham publiée dans Scientific Reports a révélé que les températures plus basses peuvent activer la «bonne» formation de graisse corporelle au niveau cellulaire. Les chercheurs soulignent que la façon dont les graisses sont fabriquées dans le corps n'est pas «préprogrammée» pendant les premières années de développement comme on le pensait auparavant, mais les cellules adultes pourraient être influencées par notre environnement pour changer le type de graisse formé. Ces derniers croient que la découverte pourrait contribuer à mieux comprendre et aborder les problèmes liés à l'obésité et au métabolisme et à développer de nouvelles façons de contrôler les maladies telles que le diabète.

Les chercheurs ont étudié la façon dont le corps décide de former du «bon» tissu adipeux brun (MTD), qui produit de la chaleur en brûlant les graisses, le sucre et les calories excédentaires et aide à réguler le sucre sanguin ou le tissu adipeux blanc, un «mauvais» type de graisse qui stocke de l'énergie et s'accumule, provoquant un gain de poids au fil du temps.La graisse brune se retrouve le plus souvent chez les bébés et les animaux en hibernation comme moyen naturel de les garder au chaud lorsqu'ils sont le plus vulnérables. Cependant, au cours des dernières années, les chercheurs ont découvert qu'une petite quantité de graisse brune est trouvée chez les adultes, et que le corps conserve la capacité d'en former plus dans certaines conditions. Les chercheurs mentionnent que l'étude a révélé que même en faisant des changements de température assez modestes, il était possible d'activer less cellules souches pour former de la graisse brune au niveau cellulaire.

Les chercheurs ont développé un nouveau système in vitro fabriqué à partir de cellules souches de la moelle osseuse et ont étudié ce qui se passerait si sa température ambiante descendait en dessous de 37 ° C (la température naturelle du corps humain). Ils ont constaté que lorsque le mercure est tombé à 32 ° C, il déclenchait la production de cellules graisseuses brunes. 

 

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