vendredi 23 mars 2018

Des chercheurs écoutent les saisies silencieuses avec un «stéthoscope cérébral» transformant les ondes cérébrales en son

Une étude menée par Stanford University publiée dans Epilepsia révèle le fruit des recherches issues d'une collaboration entre neurologues et un spécialiste en informatique musicale afin de développer  un algorithme traduisant l'activité électrique du cerveau en sons.En effet, il est maintenant possible d'écouter à l'aide d'un stéthoscope cérébral afin de détecter de façon fiable les crises dites silencieuses, soit un état neurologique dans lequel les patients ont des crises épileptiques sans aucun des symptômes associés. des convulsions physiques.


Selon les chercheurs, la volonté de développer un stéthoscope cérébral provient d'un problème de base dans le traitement des crises épileptiques. Plus concrètement, un grand nombre d'entre eux peuvent ne pas être détectés et non traités. Ces derniers soulignent que techniquement, une crise est un problème neurologique, dans lequel les ondes cérébrales électriques ordinairement calme se détraquent. Cette activité erratique peut provoquer des convulsions, mais pas toujours.

De plus, comme le mentionnent les chercheurs, diagnostiquer des crises silencieuses peut être un processus interminable, même pendant les heures normales. En effet, un technicien qualifié installe des capteurs sur le crâne d'un patient pour enregistrer l'activité électrique du cerveau, puis enregistre et l'envoie à un spécialiste en neurologie pour fin d'analyse. Au moment où le diagnostic arrive, il se peut que des heures se soient écoulées. 

Afin de tester le potentiel d'un stéthoscope cérébral, les chercheurs ont consulté des non-spécialistes pour vérifier s'ils pouvaient entendre la différence entre l'activité normale du cerveau et une crise. Ces derniersont recueilli 84 échantillons d'ondes cérébrales, appelés électroencéphalogrammes ou EEG, dont 32 saisis soit par une saisie, soit par certaines caractéristiques. typique d'un. Ensuite, ils ont transformé ces échantillons en musique en utilisant l'algorithme joués devant 34 étudiants en médecine et 30 infirmiers à Stanford. Ces derniers ont pu discerner les crises et les crises semblables aux crises cérébrales normales dans plus de 95% des cas

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