Des chercheurs ont mis au point un inhalant nanoparticulaire pour traiter les personnes souffrant de maladies cardiaques, tel que le révèle un article publié dans la revue Science Translational Medicine. Selon les chercheurs, ces
dernières années, des nanoparticules ont été développées pour
administrer des médicaments à des parties spécifiques du corps,
permettant ainsi une thérapie par contact direct. Or, ces médicaments sont
généralement administrés par voie orale ou intraveineuse, ce que les
chercheurs décrivent comme inefficace pour l'administration de
médicaments cardiaques. Leur approche permettrait d'inhaler les particules, leur permettant
d'atteindre le cœur plus rapidement et d'être absorbé par les
cardiomyocytes, les cellules musculaires du cœur, ce qui améliorerait la fonction cardiaque.
Les chercheurs ont créé
ses nanoparticules à partir de matériaux qui ressemblent étroitement
aux dents et à l'os, ce qui donne des particules de phosphate de calcium
suffisamment petites pour absorber le tissu cardiaque, mais
suffisamment grandes pour transporter les médicaments là où elles sont
nécessaires. Le médicament dans ce cas était un médicament qui a été trouvé pour
réparer les canaux calciques sur les surfaces des cellules cardiaques,
un élément essentiel de la restauration de l'activité électrique
cardiaque normale.
Après
avoir chargé les nanoparticules avec les médicaments thérapeutiques, les chercheurs les ont administrés à des souris et à des rats dont les cœurs
avaient été endommagés d'une manière qui imitait la cardiomyopathie
diabétique. Les chercheurs ont ensuite mesuré la santé de leur cœur en notant combien de sang a été éjecté du ventricule gauche. Ils
rapportent qu'avant l'administration du traitement médicamenteux, les
souris ayant des cœurs endommagés avaient obtenu 17 points de pourcentage de
moins que les souris en bonne santé. Après le traitement, ils ont constaté que les mesures ont augmenté de
15 points de pourcentage en moyenne, ce qu'ils décrivent comme une
récupération presque complète.
Les
chercheurs ont testé le système d'administration de médicaments chez
les porcs, ces derniers possédant un système respiratoire plus proche de l'homme,
cherchant à voir à quelle vitesse il s'accumulerait dans les tissus
cardiaques, offrant une amélioration par rapport aux méthodes conventionnelles. Les chercheurs soulignent également que l'inhalation des nanoparticules n'a causé aucune
toxicité dans le tissu cardiaque chez la souris ou le rat. Cependant, d'autres
études seront nécessaires pour s'assurer que le système de distribution
est sûr avant de pouvoir être testé chez l'homme.
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