lundi 29 janvier 2018

Un inhalant de nanoparticules pourrait traiter les maladies cardiaques

Des chercheurs ont mis au point un inhalant nanoparticulaire pour traiter les personnes souffrant de maladies cardiaques, tel que le révèle un article publié dans la revue Science Translational Medicine.  Selon les chercheurs, ces dernières années, des nanoparticules ont été développées pour administrer des médicaments à des parties spécifiques du corps, permettant ainsi une thérapie par contact direct. Or, ces médicaments sont généralement administrés par voie orale ou intraveineuse, ce que les chercheurs décrivent comme inefficace pour l'administration de médicaments cardiaques. Leur approche permettrait d'inhaler les particules, leur permettant d'atteindre le cœur plus rapidement et d'être absorbé par les cardiomyocytes, les cellules musculaires du cœur, ce qui améliorerait la fonction cardiaque.

Les chercheurs ont créé ses nanoparticules à partir de matériaux qui ressemblent étroitement aux dents et à l'os, ce qui donne des particules de phosphate de calcium suffisamment petites pour absorber le tissu cardiaque, mais suffisamment grandes pour transporter les médicaments là où elles sont nécessaires. Le médicament dans ce cas était un médicament qui a été trouvé pour réparer les canaux calciques sur les surfaces des cellules cardiaques, un élément essentiel de la restauration de l'activité électrique cardiaque normale.

Après avoir chargé les nanoparticules avec les médicaments thérapeutiques, les chercheurs les ont administrés à des souris et à des rats dont les cœurs avaient été endommagés d'une manière qui imitait la cardiomyopathie diabétique. Les chercheurs ont ensuite mesuré la santé de leur cœur en notant combien de sang a été éjecté du ventricule gauche. Ils rapportent qu'avant l'administration du traitement médicamenteux, les souris ayant des cœurs endommagés avaient obtenu 17 points de pourcentage de moins que les souris en bonne santé. Après le traitement, ils ont constaté que les mesures ont augmenté de 15 points de pourcentage en moyenne, ce qu'ils décrivent comme une récupération presque complète.

Les chercheurs ont testé le système d'administration de médicaments chez les porcs, ces derniers possédant un système respiratoire plus proche de l'homme, cherchant à voir à quelle vitesse il s'accumulerait dans les tissus cardiaques, offrant une amélioration par rapport aux méthodes conventionnelles. Les chercheurs soulignent également que l'inhalation des nanoparticules n'a causé aucune toxicité dans le tissu cardiaque chez la souris ou le rat. Cependant, d'autres études seront nécessaires pour s'assurer que le système de distribution est sûr avant de pouvoir être testé chez l'homme. 

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