lundi 8 juillet 2019

Le sens d'odorat, la pollution et le lien neurologique sont présentement étudiés

Selon les chercheurs, un consensus se dégage sur le fait que la pollution de l'air peut causer des maladies neurologiques telles que la maladie d'Alzheimer et la maladie de Parkinson. Or, la question de savoir à quel point les particules de suie fines causent des problèmes dans le cerveau reste une question sans réponse

Selon une étude menée par Pennsylvania State University publiée dans eLife, les chercheurs ont étudié comment le liquide céphalo-rachidien, le liquide qui circule autour du cerveau et de la moelle épinière, s'écoule par le nez, et ce qui se produit lorsque le flux de fluide est arrêté

Comme le révèlent les chercheurs, ces cinq dernières années, la compréhension du mouvement du liquide céphalo-rachidien a suscité beaucoup d'intérêt. De plus en plus, ces derniers se rendent compte qu'il ne s'agit pas simplement d'amortir le cerveau, mais aussi de transférer des substances hors du cerveau et de la colonne vertébrale.

Cependant, les chercheurs souhaitent savoir comment le liquide céphalo-rachidien, ou LCR, quitte la zone fermée du cerveau et de la colonne vertébrale et où se dirige-t-il. Ces derniers soulignent que des recherches antérieures avaient émis l'hypothèse qu'une voie de sortie se faisait par le nez. De plus, d'autres études ont révélé que non seulement le liquide céphalo-rachidien restait par le nez, mais qu'il y avait un lien avec l'odorat. Les chercheurs ont également découvert qu'il existait un lien de longue date entre la perte d'odorat et les débuts précoces de maladies neurologiques telles que la maladie d'Alzheimer et la maladie de Parkinson.

En utilisant l'ablation chimique, les chercheurs ont détruit les nerfs sensoriels olfactifs qui traversent le palais dur de la souris. La destruction de ces nerfs entraîne une perte de l'odorat, mais provoque également l'arrêt du flux de liquide céphalo-rachidien. Selon les chercheurs, les souris semblent normales après avoir utilisé du sulfate de zinc pour éliminer les nerfs du nez.

Étant donné que le débit nasal s’arrêtait, les chercheurs ont vérifié si la pression autour du cerveau et de la moelle épinière augmentait. Or, les chercheurs ont constaté que la pression n'augmentait pas après l'arrêt du flux nasal.

Les chercheurs croient qu'une autre voie peut augmenter son débit ou le LCR pour compenser ce qui se passerait normalement par le nez. Ces autres voies pourraient inclure celles autour du cerveau qui se déversent dans le système lymphatique. L'autre possibilité serait que la production de LCR diminue en réponse à l'arrêt du flux de LCR par le nez.

Les chercheurs croient que des lésions des neurones sensoriels olfactifs (comme la pollution de l'air) pourraient contribuer à une altération du mouvement et du flux du LCR, offrant ainsi un mécanisme potentiel de maladie neurologique. Ils croient également que la réduction du taux de renouvellement du LCR peut être un facteur contribuant à l'accumulation de métabolites toxiques et de protéines responsables de troubles neurodégénératifs.

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