jeudi 25 juillet 2019

La structure des réseaux cérébraux ne serait pas fixe

Selon une étude menée par Georgia State University publiée dans Human Brain Mapping, la forme et la connectivité des réseaux cérébraux ,des zones distinctes du cerveau qui fonctionnent ensemble pour effectuer des tâches cognitives complexes, pourraient changer de manière fondamentale et récurrente au fil du temps.

Selon les chercheurs, l'interaction et la communication entre neurones, appelées «connectivité fonctionnelle», donnent naissance à des réseaux cérébraux. Ces derniers ont longtemps supposé que ces réseaux étaient spatialement statiques et qu'un ensemble fixe de régions du cerveau contribuait à chaque réseau. Or une récente étude révèle que les chercheurs ont découvert des preuves de la fluidité spatiale et fonctionnelle des réseaux cérébraux.

Les chercheurs ont recueilli des données d'imagerie cérébrale par imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) afin de créer des instantanés de l'activité du réseau à un niveau granulaire sur plusieurs minutes, et ont observé des changements rapides dans la fonction, la taille et l'emplacement des réseaux. Ces derniers ont découvert que les propriétés spatiales d'un réseau cérébral donné évoluent dans le temps, de même que sa relation avec d'autres réseaux cérébraux.

Les découvertes des chercheurs s’appuient sur le concept de chronnectome, un modèle du cerveau dans lequel les modèles de connectivité fonctionnelle évoluent dans le temps, initialement proposé par Calhoun en 2014, dans cette étudee qui élucidait le chronnectome "spatial".

Les chercheurs ont également analysé si les réseaux cérébraux pouvaient différer entre les patients atteints de schizophrénie et les sujets témoins en bonne santé. S'ils ont constaté des différences entre les deux groupes, ils notent que ces différences ne sont pas toujours présentes. Il est donc important de capturer ces changements transitoires.

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