Des protéines seraient liées au cancer cutané agressif

Selon la Société canadienne du cancer, en 201, 7 200 Canadiens ont reçu un diagnostic de mélanome. De plus ,1 250 Canadiens sont morts d’un mélanome. On retrouve 4 000 hommes ayant reçu un diagnostic de mélanome. Parmi eux,790 en sont morts. On retrouve 3 300 femmes ayant reçu un diagnostic de mélanome. Parmi elles, 450 en sont mortes. La maladie est la forme la plus grave de cancer de la peau et le nombre de cas signalés chaque année est en augmentation, faisant du cancer de la peau l'une des formes de cancer les plus courantes

Selon les chercheurs, au cours des 10 dernières années, de nouvelles alternatives de traitement visant à renforcer le système immunitaire ou à attaquer des cellules cancéreuses spécifiques ont été développées pour les patients atteints d'un cancer de la peau métastatique. L’introduction de ces traitements est due à une meilleure compréhension de l’évolution du mélanome. Cependant, on ignore toujours comment les cellules tumorales se propagent dans d'autres parties du corps.

Or, une étude menée par Lund University publiée dans Cell Reports, les chercheurs auraient découvert qu'une protéine spécifique, appelée DDX3X, régule le gène qui est au cœur du développement des cellules pigmentaires de la peau. Ce gène s'appelle MITF. Les chercheurs soulignent qu'auparavant, d'autres chercheurs auraient découvert que le MITF était un oncogène spécifique du mélanome, C’est-à-dire un gène pouvant déclencher le développement de tumeurs. La fonction générale de DDX3X était connue, mais le lien avec le gène MITF n’était pas compris.

Les chercheurs ont découvert que la protéine DDX3X n'affecte pas le développement du mélanome malin, mais qu'elle joue un rôle considérable dans l'agressivité de la tumeur. Le niveau de DDX3X du patient peut donc servir de biomarqueur pour prédire à quel point la maladie sera intraitable. En effet, selon ces derniers, l'activité du gène MITF détermine les caractéristiques spécifiques des cellules de mélanome, qui sont ensuite liées au pronostic de la maladie. Plus le niveau de la protéine DDX3X du patient dans la cellule tumorale est bas, plus la maladie est agressive et plus le pronostic sera mauvais.