lundi 22 juillet 2019

Des chercheurs découvrent des modifications métaboliques chez des patients présentant une cardiotoxicité associée à la chimiothérapie

Selon les chercheurs, certains traitements très efficaces contre le cancer du sein peuvent provoquer un dysfonctionnement cardiaque et une insuffisance cardiaque. Les effets secondaires liés au cœur peuvent limiter le nombre de traitements anticancéreux auxquels les patients sont éligibles

Or, selon une étude menée par Beth Israel Deaconess Medical Center publiée dans Journal of Cardiovascular Translational, les chercheurs ont voulu déterminer si des modifications précoces des métabolites liés à l'énergie dans le sang, mesurées peu après la chimiothérapie, pourraient être utilisées afin d'identifier les patients qui ont développé une toxicité cardiaque à un moment ultérieur.

Les chercheurs ont découvert que les métabolites associés au pouvoir énergétique de la cellule, les mitochondries, évoluaient différemment chez les patients qui développaient plus tard un dysfonctionnement cardiaque par rapport à ceux qui ne le faisaient pas. En utilisant des échantillons de sang prélevés sur 38 patientes traitées aux anthracyclines et au trastuzumab pour le cancer du sein, les chercheurs ont mesuré 71 métabolites liés à l'énergie. Ils ont ensuite comparé les profils de métabolites entre les patients qui ont développé une toxicité cardiaque et ceux qui ne l’ont pas fait, en identifiant les modifications de l’acide citrique et de l’aconitique qui différencient les deux groupes de patients.

Les chercheurs ont également découvert des changements dans les produits de dégradation de l'ADN qui différenciaient les deux groupes de patients. Ces derniers précisent, en terminant, qu'ils souhaitent confirmer leurs résultats chez des populations de patients plus importantes.

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