mercredi 28 février 2018

L'étude des cellules souches pourrait résulter vers des muscles plus forts durant la vieillesse

Selon les chercheurs, la fonction musculaire diminue avec l'âge. Une nouvelle étude réalisée par des chercheurs du Karolinska Institutet en Suède publiée dans Nature Communications révèle comment un nombre étonnamment élevé de mutations dans les cellules souches des muscles altère la régénération cellulaire. Cette découverte pourrait entraîner de nouveaux médicaments pour construire des muscles plus forts tout au long du vieillissement.

Les chercheurs mentionnent qu'il est déjà établi que le vieillissement naturel altère la fonction des muscles squelettiques. De plus, le nombre et l'activité des cellules souches des muscles diminuent avec l'âge. Cependant, les raisons ne sont pas entièrement comprises. Pour l'étude, les chercheurs ont étudié le nombre de mutations qui s'accumulent dans les cellules souches du muscle (cellules satellites).

Les chercheurs ont observé un nombre élevé de mutations. Ils ont observé comment un mutant sain de 70 ans avait accumulé plus de 1000 mutations dans chaque cellule souche du muscle, et que ces mutations ne sont pas aléatoires, mais il y a certaines régions où elles se produisent plus efficacement. Les mutations se produisent au cours de la division cellulaire naturelle, et les régions qui sont protégées sont celles qui sont importantes pour la fonction ou la survie des cellules. Néanmoins, les chercheurs ont pu constater que cette protection diminue avec l'âge.

Selon les chercheurs, ils ont pu démontrer que cette protection diminuait au fur et à mesure que l'humain vieillit, indiquant une altération de la capacité de la cellule à réparer son ADN. Les chercheurs croient être en mesure d'influencer les nouveaux médicaments .

Les chercheurs ont bénéficié de nouvelles méthodes pour compléter l'étude. L'étude a été réalisée en utilisant des cellules souches uniques cultivées pour fournir suffisamment d'ADN pour le séquençage du génome entier. Ces derniers mentionnent qu'ils ont pu le réaliser dans le tissu musculaire squelettique. Ils ont pu également constater qu'il y avait très peu de chevauchements de mutations, bien que les cellules soient proches les unes des autres, ce qui représente un fardeau mutationnel extrêmement complexe. Les chercheurs souhaitent maintenant poursuivre leur travail afin de déterminer si l'exercice physique peut influer sur le nombre de mutations accumulées. Plus concrètement, déterminer si l'exercice physique pratiqué dès le plus jeune âge élimine les cellules présentant de nombreuses mutations ou s'il entraîne la génération d'un plus grand nombre de ces cellules

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