Selon la Société canadienne du cancer, le cancer colorectal est une tumeur maligne qui prend naissance dans les
cellules du côlon ou du rectum. Le mot « maligne » signifie que la
tumeur est cancéreuse et qu’elle peut se propager (métastases) à
d’autres parties du corps. Le Ministère de la santé et des services sociaux souligne qu'au Québec, le cancer colorectal, communément appelé cancer du côlon, est la 2e cause de décès par cancer chez les hommes et la 3e
cause de décès par cancer chez les femmes. Ce cancer se forme dans le
rectum ou le côlon, appelé « gros intestin ». Il se développe
habituellement sur des polypes. Les polypes sont de petites masses de
chair semblables à des verrues, qui poussent sur les parois internes du
gros intestin.
Or, des chercheurs de Yale University dans une étude publiée Nature Medicine auraient mis au point un anticorps bloquant les tumeurs dans des modèles animaux de cancer colorectal. Si la découverte est confirmée dans les essais cliniques, le
traitement à base d'anticorps pourrait devenir une arme efficace contre
le cancer colorectal, et peut-être d'autres cancers, qui résistent aux
immunothérapies actuelles.
Selon les chercheurs, certains
cancers ne répondent pas aux médicaments d'immunothérapie existants
conçus pour déchaîner le système immunitaire contre les tumeurs. Afin d'étudier des approches alternatives à ces cancers, les chercheurs ont étudié une molécule de protéine, DKK2, un inhibiteur
des protéines Wnt. Les protéines Wnt avaient déjà été impliquées dans la promotion des tumeurs. Afin d'explorer
le rôle de la molécule dans le cancer, les chercheurs ont croisé un
modèle murin de cancer colorectal avec des souris dépourvues de DKK2. Ils ont découvert que la progéniture avait moins de tumeurs et plus petites.
Les chercheurs ont
constaté que l'inhibiteur de Wnt, DKK2, censé inhiber la
formation de tumeurs, a favorisé les tumeurs par la suppression de
l'immunité tumorale. Les chercheurs ont également découvert que si l'inhibiteur est inactivé, neutralisé ou
bloqué, il provoque la réduction de la formation de
tumeurs grâce à l'activation du système immunitaire de l'hôte. Les chercheurs ont développé un anticorps
pour «inhiber l'inhibiteur» et cibler les cancers colorectaux. Ils ont également observé que l'anticorps était efficace pour bloquer
un sous-ensemble de mélanomes lorsqu'il était utilisé avec d'autres
médicaments d'immunothérapie. Les chercheurs croient que que l'anticorps aurait un potentiel en tant que nouvel inhibiteur d'immunothérapie pour traiter ces cancers et d'autres.
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