Les chercheurs de Monash University ont découvert le processus et filmé le moment réel - qui peut changer la réponse du corps à une cellule mourante comme le révèle une étude publiée dans Science. Ce qui est qualifié par les chercheurs comme étant le moment le Great Escape (grande évasion)
pourrait un jour s'avérer être le déclencheur crucial de maladies
auto-immunes comme l'arthrite. Plus concrètement, les chercheurs ont découvert, et filmé, le moment exact où l'ADN s'échappe des mitochondries (les
organites à l'intérieur des cellules productrices d'énergie).
Selon les chercheurs, les mitochondries sont l'agent double ultime. Elles
sont essentielles pour maintenir les cellules en vie, mais lorsqu'elles
sont endommagés, elles peuvent déclencher le propre système immunitaire du
corps avec des conséquences potentiellement dévastatrices. Parce
que l'ADN à l'intérieur des mitochondries (ADNmt) a de nombreuses
similitudes avec l'ADN bactérien (ils partagent une ascendance commune),
le corps réagit à sa présence à l'extérieur des mitochondries, ou en
dehors de la cellule, comme attaqué par des pathogènes envahisseurs. C'est un échec similaire à distinguer le self (soi) du non-self (non-soi) qui sous-tend les maladies inflammatoires et auto-immunes. Alors
que les chercheurs pensaient que la libération de l'ADN mitochondrial contribuait aux
maladies auto-immunes telles que le lupus, la façon dont il échappe aux
mitochondries n'a jamais été expliquée.
Le système LLSM (microscopie à lumière sur réseau à cellules vivantes) développé par le lauréat du prix Nobel Eric Betzig est une nouvelle
technique qui permet aux scientifiques d'observer des cellules vivantes à
une résolution révolutionnaire. Selon les chercheurs, lorsqu'une cellule se suicide (une partie normale de l'équilibre du
corps humain pour contrôler le nombre de cellules sanguines), deux
protéines appelées BAK et BAX sont déclenchées. Selon les chercheurs, BAK
et BAX délivrent le kill shot conçu pour désactiver de façon
permanente la cellule, mais parallèlement, l'ADN mitochondrial s'égare de la mitochondrie, ce qui est un dommage collatéral qui, s'il
n'est pas contrôlé correctement, déclenche le système immunitaire, pouvant conduire l'inflammation pathologique
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