Selon une étude menée par l'University of Roehampton et The Physiological Society publiée dans Experimental Physiology, plusieurs années d'hospitalisation, un exemple d'inactivité musculaire, entraînent une diminution disproportionnée de la force musculaire, affectant l'équilibre, augmenteraient le risque de lésions articulaires et entravant les mouvements liés au sport. Selon les chercheurs, les programmes de réadaptation devraient travailler à renforcer la force impliquée dans ces types d’activités, en utilisant des exercices de résistance typiques (par exemple, presser les jambes), mais avec l’attention de lever la résistance le plus rapidement possible.
Selon les chercheurs, les effets de l'inactivité musculaire à long terme (via, à titre d'exemple, un comportement sédentaire, une hospitalisation ou un voyage dans l'espace) se sont révélés difficiles à étudier en laboratoire, car l'application de l'inactivité physique prolongée pose des problèmes éthiques. Les chercheurs révèlent que des recherches antérieures ont montré que les muscles de la cuisse des personnes amputées au-dessous du genou sont moins utilisés pendant les mouvements et deviennent donc affaiblis.
Les chercheurs ont donc utilisé comme modèle les personnes amputées au-dessous du genou pour comprendre les changements musculaires qui surviennent lors d’une inactivité prolongée. Des changements similaires peuvent se produire dans les muscles d'une personne hospitalisée, sédentaire ou voyageant dans l'espace.
Les chercheurs soulignent que des études scientifiques ont précédemment défini deux types principaux de résistance, soit maximale et explosive. La force maximale est ce que cela ressemble, la capacité maximale de vos muscles pour produire de la force. Les gens ont rarement besoin d'utiliser cette capacité maximale dans leurs activités quotidiennes.
La force explosive est la capacité de produire rapidement de la force. Elle est pertinente lors de nombreuses activités quotidiennes telles que récupérer d'une perte d'équilibre, éviter les blessures aux articulations et faire du sport. Les chercheurs ont montré que, lorsqu’ils comparaient force maximale et force explosive, les personnes amputées perdaient relativement plus de force explosive.
Les chercheurs ont également découvert que les modifications musculaires qui accompagnaient cette réduction de force n'auraient pas pu être anticipées d'après les études typiques sur les repos au lit à court terme et étaient spécifiques au type de force étudié.
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