Selon une étude menée par l'University of Copenhagen publiée dans Neuroendocrinology, à mesure que le jour se transforme en nuit et que la nuit se transforme en jour, la grande majorité des organismes vivants suivent un rythme circadien fixe qui contrôle tout, des besoins du sommeil à la température du corps.
Cette horloge interne se retrouve dans tout, des bactéries à l'humain. Elle est contrôlée par des gènes héréditaires très distincts, appelés gènes de l'horloge.
Les chercheurs mentionnent que dans le cerveau, les gènes de l'horloge sont particulièrement actifs dans le noyau dit suprachiasmatique. Il se trouve juste au-dessus du point de croisement des nerfs optiques et envoie des signaux au cerveau concernant le niveau de lumière environnante. De là, le noyau suprachiasmatique régule le rythme de nombreuses autres régions du corps, notamment le cervelet et le cortex cérébral.
Or, ces trois zones du cerveau ne sont pas directement reliées par des neurones À l'aide de rats de laboratoire, les chercheurs ont découvert que le rythme circadien était contrôlé au moyen d'agents de signalisation dans le sang, tels que la corticostérone, une hormone du stress. Selon les chercheurs, chez les humains, l'hormone est connue sous le nom de cortisol et, bien que le rythme du sommeil des rats soit à l'opposé du nôtre, nous avons essentiellement le même système hormonal
Pour l'étude avec la corticostérone, une hormone du stress, les chercheurs ont retiré le noyau suprachiasmatique de plusieurs rats. Comme prévu, ceci a supprimé le rythme circadien des animaux. Entre autres choses, la température corporelle et le niveau d'activité des rats sont passés d'oscillations circadiennes à un état plus constant. Il en va de même pour la production hormonale, par ailleurs rythmée.
Cependant, le rythme circadien du cervelet a été rétabli lorsque les rats ont ensuite été implantés avec une micropompe programmable spéciale, utilisée normalement pour doser des médicaments en quantités spécifiques. Dans ce cas, toutefois, les chercheurs ont utilisé la pompe pour émettre des doses de corticostérone soigneusement dosées à différentes heures du jour et de la nuit, selon le rythme naturel de l'animal.
Grâce au supplément artificiel de corticostérone, les chercheurs ont de nouveau pu lire une activité rythmique des gènes de l'horloge dans le cervelet des rats, même si leur noyau suprachiasmatique avait été retiré.
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