Selon une étude publiée dans Neurology, les chercheurs de l’University of Toronto auraient découvert qu’un an après l’événement d’une commotion cérébrale et recevant une autorisation médicale, des signes de blessures associées à une commotion cérébrale pourraient encore être observés dans le cerveau.
À l’aide de la technologie d’imagerie par résonance magnétique (IRM), les cerveaux agités de 24 athlètes d’équipes sportives de l’University of Toronto ont été scannés à intervalles réguliers: en moyenne quatre jours après une blessure, après un examen médical. autorisation de retour au jeu (RTP) et un an après RTP. Un groupe témoin de 122 athlètes sans commotion cérébrale a également été imaginé pour servir de cohorte de référence pour les athlètes commotionnés.
Parmi les 146 athlètes inclus dans cette étude, les hommes et les femmes étaient également représentés dans les deux groupes et participaient à des sports comme le water-polo, la crosse, le hockey et le football. Tous les athlètes ont également terminé les évaluations de base des symptômes et de la cognition.
En évaluant différents aspects de la physiologie cérébrale, notamment la fonction, la connectivité, le débit sanguin et la structure, les chercheurs ont découvert que certains composants présentaient des modèles de récupération à long terme différents, tandis que d'autres montraient des effets de commotion cérébrale non significatifs au niveau du marqueur un an après la reprise du jeu.
Les chercheurs croient qu'une réduction du flux sanguin cérébral (cerebral blood flow, CBF), nécessaire pour administrer de l'oxygène et des nutriments aux tissus cérébraux, pourrait être liée à une diminution subtile à long terme du volume de matière grise après une commotion cérébrale. Ces derniers soulignent que les tissus de matière grise jouent des rôles spécialisés dans le cerveau et participent à la planification et à la prise de décision, ainsi qu'aux zones temporelles associées au langage et à la mémoire.
L'augmentation de la présence de substance blanche sur la diffusivité moyenne est également préoccupante, car elle démontre que les athlètes souffrant de commotions cérébrales peuvent encore présenter des signes microscopiques de gonflement, éventuellement un signe d'inflammation dans le cerveau, ce qui suggère qu'il faudra peut-être plus d'un an pour qu'il redevienne une fonction normale
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