Selon la Société de l’arthrite, le syndrome de Sjögren est une maladie auto-immune chronique qui endommage les glandes salivaires (entraînant une sécheresse de la bouche) et lacrymales (ce qui cause une sécheresse des yeux). La maladie touche également d’autres parties du corps, dont les articulations, les muscles, les nerfs, les poumons, les reins ou des glandes comme la thyroïde.
Or, une nouvelle étude menée par Newcastle University publiée dans The Lancet Rheumatology a mis en lumière une maladie auto-immune débilitante en identifiant un certain nombre de sous-types de la maladie qui pourraient conduire à un traitement personnalisé des patients. En effet, les chercheurs ont découvert au moins quatre versions du syndrome de Sjögren primaire (primary Sjögren's syndrome, PSS), une maladie inflammatoire chronique qui affecte les parties du corps qui produisent des fluides, comme les larmes et la salive.
Selon les chercheurs, le syndrome de Sjögren est une maladie incurable qui touche jusqu'à 1,2% de la population et se caractérise par une sécheresse buccale, des douleurs musculaires et une fatigue intense. Ces derniers croient que leurs résultats ont des implications importantes pour le développement de médicaments, en particulier dans la conception des essais cliniques et dans l’information des cibles moléculaires.
À l'aide des données du registre britannique du syndrome de Sjögren, les chercheurs ont identifié quatre sous-types ayant des profils clinique et biologique distincts, suggérant que les réponses des patients aux traitements ciblés seraient probablement différentes.
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