Selon une étude menée par George Washington University publiée dans Scientific Reports, le récepteur D2 de la dopamine jouerait un rôle auparavant non observé dans la modulation de l’expression Wnt et le contrôle de la prolifération cellulaire. Selon les chercheurs, la recherche pourrait avoir des implications pour le développement de nouvelles thérapies dans plusieurs disciplines, notamment la néphrologie, l’endocrinologie et la psychiatrie.
Comme le soulignent les chercheurs, la dopamine est traditionnellement étudiée dans le système nerveux central. Cependant, elle est de plus en plus impliquée dans la régulation des fonctions de divers autres organes. Cette nouvelle étude identifie un nouveau rôle de la signalisation de la dopamine via le récepteur D2 hors du cerveau, chez le contrôle de la signalisation via la voie Wnt / β-caténine, en partie grâce à ses effets sur l'expression de Wnt3a, un ligand clé du récepteur Wnt.
Selon les chercheurs, la dopamine et les voies de signalisation Wnt / β-caténine sont omniprésentes dans les systèmes organiques et les espèces. La signalisation Wnt est essentielle au développement et à la prolifération cellulaire et est associée à un certain nombre de maladies allant du cancer à la schizophrénie. Cependant, le mécanisme sous-jacent régulant l'expression de Wnt3a, ou la modulation de son activité, est mal connu.
Les chercheurs ont découvert que le récepteur dopaminergique D2 est un régulateur transcriptionnel de la signalisation Wnt et que cette capacité à moduler la signalisation Wnt est importante pour une meilleure compréhension du développement de l'hypertension
Les chercheurs ont étudié la signalisation chez les reins et chez le pancréas. Ils ont découvert que les récepteurs de la dopamine pouvaient agir en tant que régulateurs de la transcription des gènes et que cette signalisation est importante pour le contrôle de la prolifération cellulaire dans des conditions saines et pathologiques.
Ils ont découvert que le lithium, l’un des médicaments psychiatriques les plus utilisés de nos jours, augmente fortement l’expression des récepteurs D2, offrant ainsi un nouveau mécanisme d’action pour ce médicament.
Les chercheurs ont également découvert qu'un certain nombre de polymorphismes de gènes communs associés à l'hypertension et à une lésion rénale contrôlent l'expression du récepteur D2 chez les cellules rénales.
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