mercredi 4 décembre 2019

Les espaces verts urbains pourraient prévenir les décès prématurés

Selon une revue systématique et une méta-analyse effectuée par Barcelona Institute for Global Health (ISGlobal), Colorado State University et l'Organisation mondiale de la santé (OMS) publiée dans The Lancet Planetary Health, la verdure résidentielle pourrait protéger contre la mortalité prématurée toutes causes confondues

Selon les chercheurs, l'analyse, qui comprenait neuf études longitudinales portant sur sept pays et un total de plus de huit millions de personnes, fournit des preuves solides de l'impact de l'augmentation des zones vertes sur la mortalité.

Comme le soulignent les chercheurs, la moitié de la population mondiale vit dans des villes où l'espace vert fait souvent défaut. De nombreuses études suggèrent que les espaces verts urbains ont un effet positif sur la santé, notamment moins de stress, une amélioration de la santé mentale et un risque moins élevé de maladies cardiovasculaires, de syndrome métabolique et de décès prématuré. Cependant, nombre de ces études ne portent que sur un point dans le temps et utilisent différentes méthodes pour mesurer l'exposition à la verdure.

Les chercheurs ont décidé de résumer les preuves disponibles et de se concentrer sur des études longitudinales, des études qui suivent la même cohorte d’individus pendant plusieurs années. Ils ont utilisé une simple mesure de l’exposition aux espaces verts, le NDVI (Normalized Difference Vegetation Index, Indice de végétation normalisé par différence ) basé sur des images satellites et ont analysé la mortalité prématurée toutes causes confondues en tant que résultat pour la santé. Ils ont identifié neuf études de cohorte dans le monde, portant sur plus de huit millions d'individus provenant de sept pays différents (Canada, États-Unis, Espagne, Italie, Australie, Suisse et Chine).

La méta-analyse de ces études a révélé qu'une augmentation de la verdure autour des maisons était associée de manière significative à une réduction de la mortalité prématurée. Plus précisément, l’étude fournit une estimation de l’effet protecteur: une réduction de 4% de la mortalité prématurée par tranche de 0,1% de la note de végétation à moins de 500 mètres de la résidence.

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