samedi 14 décembre 2019

Des cellules immunitaires spécialisées pourraient aider à réparer les dommages causés par les maladies inflammatoires de l'intestin chez les enfants

Selon une étude menée par l'University of British Columbia publiée dans Gastroenterology, des cellules immunitaires spécialisées qui amortissent l'inflammation et aident à réparer l'intestin pourraient être utilisées comme thérapie potentielle pour les enfants souffrant des symptômes douloureux de la maladie inflammatoire de l'intestin (MII).

Les chercheurs ont découvert qu'un type spécifique de cellule T, appelé cellule Tr1, produit un signal chimique qui aide à réparer la barrière formée par les cellules tapissant l'intestin et encourage la production de mucus protecteur.

La maladie inflammatoire de l'intestin survient lorsque le système immunitaire du corps déclenche par erreur une inflammation du tube digestif. L'inflammation fait partie de la réponse normale du corps aux maladies et aux blessures, mais dans des conditions comme la maladie de Crohn et la colite, elle peut gravement endommager les tissus sains.

Selon les chercheurs, plus de 7 000 enfants canadiens ont reçu un diagnostic de MII et souffrent de douleurs abdominales constantes, de crampes, de diarrhée et de vomissements. Ces symptômes peuvent entraîner une malnutrition, une perte de poids et un manque d'énergie, ce qui peut entraîner des jours d'école manqués et moins de temps pour les sports et les loisirs. L'incidence de deux principaux types de MII, soit la maladie de Crohn et la colite ulcéreuse, augmente et les diagnostics de Crohn chez les enfants canadiens de moins de 10 ans ont doublé depuis 1995.

Les chercheurs soulignent que la thérapie de première ligne la plus courante pour les MII est l'utilisation d'anticorps pour bloquer l'inflammation. Cependant, jusqu'à un tiers des patients atteints de MII ne répondent pas à ce traitement, et même si le traitement réussit initialement, la maladie peut réapparaître plus tard.

Les chercheurs ont découvert que les cellules Tr1 isolées de patients atteints de MII sont tout aussi capables de réduire l'inflammation que celles dérivées d'individus en bonne santé.





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