Selon une étude menée par l'University of Alberta publiée dans PLoS ONE, dans la plupart des cas, les gènes ont moins de cinq pour cent à voir avec le risque de développer une maladie particulière
En effet, les chercheurs ont analysé deux décennies de données d'études sur les relations entre les mutations génétiques courantes, également appelées polymorphismes mononucléotidiques (SNP), et différentes maladies et conditions. Les résultats révèlent que les liens entre la plupart des maladies humaines et la génétique sont au mieux fragiles.
Selon les chercheurs, la grande majorité des maladies, dont de nombreux cancers, le diabète et la maladie d'Alzheimer, ont au mieux une contribution génétique de 5 à 10%. L'étude met également en évidence certaines exceptions notables, notamment la maladie de Crohn, la maladie cœliaque et la dégénérescence maculaire, qui ont une contribution génétique d'environ 40 à 50%.
Malgré ces rares exceptions, les chercheurs soulignent qu'il devient de plus en plus clair que les risques de contracter la plupart des maladies proviennent de votre métabolisme, de votre environnement, de votre style de vie ou de votre exposition à divers types de nutriments, de produits chimiques, de bactéries ou de virus
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