vendredi 25 octobre 2019

Une recherche améliore la compréhension du mécanisme de la fibrillation auriculaire

La fibrillation auriculaire est l'arythmie cardiaque la plus répandue chez l'humain. Cette condition augmente le risque d'insuffisance cardiaque, d'accident vasculaire cérébral, de démence. Les chercheurs soulignent que les décès et les traitements actuels ont une efficacité sous-optimale ainsi que des effets secondaires. Or, selon une études publiée dans Proceedings of the National Academy of Sciences, cherchant à identifier des indices susceptibles d'améliorer les traitements, des chercheurs du Baylor College of Medicine et du Texas Heart Institute ont utilisé un système de modèle de souris pour étudier comment les régions non codantes de l'ADN, qui augmentent le risque de fibrillation auriculaire chez l'humain, prédisposent à la maladie

Les chercheurs ont découvert un lien fonctionnel entre des régions de l’ADN non codantes appelées amplificateurs de Pitx2, l’expression du gène Pitx2 et la fibrillation auriculaire. Les chercheurs ont découvert que des activateurs distants de Pitx2 distants bouclaient et plissaient afin d'entrer en contact avec le gène Pitx2. Cette interaction empêchait la prédisposition à la fibrillation auriculaire.

Selon les chercheurs, la fibrillation auriculaire survient lorsque les deux cavités supérieures du cœur, les oreillettes, ne sont plus synchronisés avec les deux cavités inférieures, les ventricules. Les battements non coordonnés empêchent le cœur de pomper efficacement et augmentent ainsi le risque d'insuffisance cardiaque, de démence, accident vasculaire cérébral et mort

Les chercheurs mentionnent que des études d'association pangénomique (genome-wide association studies, GWAS) précédentes avaient impliqué le gène Pitx2, un gène qui produit une protéine impliquée dans le développement des mammifères, en tant que gène le plus couramment trouvé dans le génome humain associé à la fibrillation auriculaire. Les études GWAS ont également déterminé qu'une région d'ADN non codante située près du gène Pitx2 est bien associée à un risque accru de fibrillation auriculaire. Cependant, une connexion entre le gène Pitx2 et la région non codante n'a pas été démontrée.

Pour la présente étude, les chercheurs ont étudié des souris en laboratoire afin de déterminer si la région non codante de l'ADN était liée fonctionnellement au gène Pitx2. Ils ont découvert que les régions d'ADN non codantes associées à une prédisposition à la boucle de fibrillation auriculaire au gène Pitx2. De plus, la suppression des régions d'ADN non codantes, appelées activateurs de Pitx2, a entraîné une diminution de l'expression du gène Pitx2 et une prédisposition des souris à la fibrillation auriculaire

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