lundi 14 octobre 2019

Des chercheurs étudient les empreintes digitales de la conscience humaine

Selon l'étude menée par l'University of Cambridge et l'University of Western Ontario publiée dans Nature Communications, des chercheurs auraient fait une avancée dans l'identification d'une empreinte digitale cérébrale chez la conscience. Selon ces derniers, cette découverte permettra de mieux comprendre pourquoi certains patients, supposés être végétatifs, sont toujours conscients de leur monde.

Rappelons qu'en 2006, des chercheurs avaient révélé pour la première fois que la neuro-imagerie fonctionnelle peut révéler une prise de conscience chez certains patients qui semblent être entièrement végétatifs. Cette technique a même permis à certaines de ces personnes de communiquer leurs pensées et leurs souhaits au monde extérieur.

Pour la présente étude, les chercheurs ont comparé les états cérébraux de patients à l’état végétatif ou minimalement conscient avec ceux de participants sains anesthésiés au propofol, couramment utilisés pour calmer des personnes par ailleurs en bonne santé lorsqu’elles subissent une chirurgie de routine.

Les chercheurs ont numérisé un groupe de participants du Schulich School of Medicine & Dentistry's Robarts Research Institute à l'aide de l'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf), tandis qu'ils étaient progressivement sous sédation à l'aide du propofol. Les résultats ont été comparés à ceux d'un groupe de patients, à l'état végétatif ou à l'état de conscience minimale, analysés par des chercheurs de Cambridge.

Les chercheurs ont constaté des résultats très similaires dans les deux groupes de participants scannés. Plus précisément, la perte de conscience, due à l'anesthésie au propofol ou à une lésion cérébrale, était accompagnée d'une diversité fonctionnelle réduite et d'une capacité d'intégration dans des réseaux cérébraux similaires, qui pourrait représenter un marqueur neurobiologique ou une empreinte digitale cérébrale pour la conscience.

Plus concrètement, selon les chercheurs, la diversité fonctionnelle et la capacité d'intégration sont des propriétés du cerveau qui révèlent la quantité d'informations échangées et intégrées entre différentes régions du cerveau.

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