vendredi 22 février 2019

Des chercheurs découvrent que les variantes de l'ADN influencent considérablement la répartition de la graisse corporelle

Une étude menée par le Genetic Investigation of Anthropometric Traits consortium publiée dans Nature Genetics aurait identifié plusieurs variantes génétiques associées à la manière dont le corps régule et distribue les tissus adipeux. Selon les chercheurs, les nouvelles découvertes permettent de mieux comprendre comment les gènes peuvent prédisposer certains individus à l'obésité.

Selon les chercheurs, identifier les variantes génétiques associées à l'obésité est essentiel pour développer des interventions ciblées susceptibles de réduire le risque de maladies chroniques, telles que l'hypertension, le diabète de type 2 et les maladies cardiaques, auxquelles l'obésité contribue de manière significative. Ces derniers révèlent que des études d'association pangénomiques ont déjà permis d'identifier 49 loci, ou positions le long d'un chromosome où se trouvent les variants génétiques connexes, prédisposant les individus à un rapport tour de taille à la hanche (waist-to-hip ratio, WHR) plus élevé, ce qui permet d'évaluer la distribution des graisses corporelles. Des valeurs plus faibles de WHR sont associées à une incidence plus faible de ces maladies.

Dans cette étude, avec un accent particulier sur la variation de codage, les chercheurs ont trouvé 24 locus de codage, soit 15 communs et 9 rares, le long des chromosomes d’individus prédisposant à un WHR plus élevée. Une analyse plus approfondie a révélé des voies et des ensembles de gènes qui ont influencé non seulement le métabolisme, mais également la régulation des tissus adipeux, la croissance des os et l'adiponectine, une hormone qui régule les taux de glucose et décompose les graisses. Les chercheurs ont également mené des études fonctionnelles sur d'autres organismes et identifié deux gènes associés à une augmentation significative des taux de triglycérides et de la graisse corporelle chez toutes les espèces.

Les chercheurs révèlent finalement avoir compris l'importance du métabolisme des lipides dans la distribution de la graisse corporelle, ce qui pourrait permettre de mieux comprendre comment l'obésité provoque des maladies en aval telles que le diabète de type 2 et les maladies cardiovasculaires.

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