dimanche 12 mai 2019

Une étude révèle des facteurs de style de vie susceptibles de durcir les artères

Une nouvelle étude de l'University of Georgia publiée dans l'American Journal of Hypertension a mis en évidence des facteurs de style de vie susceptibles d'entraîner un durcissement des artères. Selon les chercheurs, l’étude a établi un profil métabolomique non ciblé de plus de 1200 participants au Bogalusa Heart Study afin d’identifier les métabolites liés au durcissement des artères.

Selon les chercheurs, le durcissement des artères, ou rigidité artérielle, est un facteur de risque indépendant de maladie cardiaque et de décès, et les mécanismes qui contribuent à la rigidité artérielle ne sont pas bien compris. C'est là que la métabolomique peut aider à lever le rideau sur le moment où la rigidité artérielle commence à se manifester.

La métabolomique est l'étude des métabolites, qui sont créés chaque fois qu'il y a un transfert d'énergie dans le corps. Les métabolites jouent un rôle clé dans le maintien du fonctionnement normal du corps et les changements dans les taux de métabolites peuvent refléter l'influence des facteurs environnementaux, tels que le tabagisme, l'alimentation ou les polluants, sur la santé.

Les chercheurs ont identifié de nombreux métabolites liés à la consommation de café, à l'alcool, aux aliments, aux suppléments diététiques et même aux pesticides. Ces derniers ont procédé à une analyse des échantillons de sang des participants, à la recherche d'expositions environnementales ayant un impact sur les mesures de la rigidité artérielle. L'étude a révélé 27 nouveaux métabolites associés à la rigidité artérielle.

Les chercheurs mentionnent avoir été en mesure d'identifier certains métabolites liés à l'environnement et au mode de vie, de construire des réseaux de métabolites pour montrer comment le corps réagit aux expositions environnementales et, plus important encore, de tester l'effet de ces métabolites sur la rigidité artérielle.

La majorité d'entre eux étaient associés à d'autres facteurs de risque connus de rigidité artérielle, tels que l'hypertension, l'hypercholestérolémie ou le diabète. Or, certains de ces métabolites sont des additifs alimentaires et des ingrédients de cuisson trouvés dans de nombreuses cuisines américaines. À titre d'exemple, les chercheurs ont identifié deux peptides, la gamma-glutamylvaline et la gamma-glutamylisoleucine, couramment utilisés pour renforcer le goût savoureux du bouillon de poulet.

Les chercheurs mentionnent, en terminant, que leur étude souligne la possibilité que ces additifs soient à l'origine de la rigidité artérielle. Compte tenu de la large utilisation de ces additifs, de futures études sont nécessaires pour étudier leur rôle dans la rigidité artérielle. Plus concrètement, l'étude actuelle est un instantané des métabolites. La relation entre certains métabolites et la rigidité artérielle au fil du temps n’est pas claire. Ces derniers souhaitent reprendre cette étude à l’aide de données longitudinales

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