mardi 7 mai 2019

Cinq choses à savoir concernant le suicide chez le médecin

Depuis un certain été 2016, soit celui où j'ai perdu mes parents., je m'intéresse au système de santé. À force de lire, d'assister à des conférences, d'échanger avec différents intervenants, j'ai pu me sensibiliser aux enjeux du système de santé.

Vous l'avez sûrement lu, comme moi, que Le Devoir mentionnait récemment à quel point le réseau de la santé était toxique. La Presse, de son côté, publiait une lettre ouverte d'un médecin souffrant d'épuisement professionnel. C'est dans ce contexte que la récente étude publiée dans le Canadian Medical Association Journal vient apporter un éclairage supplémentaire à cette réalité.

En effet, le suicide chez les médecins est un problème urgent, avec des taux plus élevés que le taux de suicide chez le grand public et pouvant avoir un impact considérable sur les systèmes de soins de santé.

Selon l'étude, le suicide constitue un risque professionnel pour les médecins, notamment par surdose. L'augmentation des idées suicidaires commence dès l'école de médecine. En effet, près d'un étudiant sur quatre interrogé a déclaré avoir eu des idées suicidaires au cours des 12 derniers mois.

Les plaintes adressées aux organismes de réglementation sont associées à des taux plus élevés d'idées suicidaires. Et finalement, les médecins suicidaires se heurtent à des obstacles uniques en matière de soins, notamment en matière de confidentialité et de crainte de stigmatisation et de discrimination de la part de leurs pairs, des employeurs et des organismes de réglementation.

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