dimanche 19 mai 2019

Il serait possible de détecter les effets néfastes de la démence avant qu'il ne soit trop tard

Les chercheurs auraient peut-être trouvé une méthode de détection précoce de certaines formes de démence, selon une nouvelle étude de l'niversity of Arizona et l'University of Toronto's Baycrest Health Sciences Centre publiée dans Neuropsychologia

Selon les chercheurs, des patients atteints d'un trouble neurodégénératif du cerveau rare appelé aphasie progressive primaire (Primary Progressive Aphasia, PPA) présentent des anomalies de la fonction cérébrale dans des zones structurellement normales en IRM.

Les chercheurs ont découvert que le cerveau présentait des défauts fonctionnels dans des régions qui ne présentaient pas encore de dommages structurels à l’IRM. Ces derniers mentionnent que l'IRM structurelle fournit une visualisation tridimensionnelle de la structure du cerveau, ce qui est utile lors de l'étude de patients atteints de maladies qui provoquent littéralement le dépérissement des cellules cérébrales, comme la PPA.

Les chercheurs mentionnent que la magnétoencéphalographie, ou MEG, donne une très bonne précision spatiale quant à l’origine de la réponse cérébrale. Ces derniers souhaitaient savoir si la diminution de la fonction cérébrale provient de zones déjà atrophiées ou de stades décliner

Les chercheurs ont comparé les scanners du cerveau des patients atteints de PPA à des témoins sains pendant que les deux groupes effectuaient des tâches linguistiques. Les chercheurs ont également imagé le cerveau des participants au repos. Les défauts fonctionnels étaient liés à une moins bonne performance dans les tâches, car les personnes atteintes de PPA perdent leur capacité à parler ou à comprendre la langue alors que d'autres aspects de la cognition sont généralement préservés.

Les chercheurs mentionnent qu'identifier la discordance entre l'intégrité structurelle et fonctionnelle du cerveau d'une PPA pourrait être utilisé comme méthode de détection précoce. Les chercheurs précisent toutefois qu'il s'agissait d'une petite étude, due en partie au fait que la PPA est une forme de démence si rare. Une enquête plus approfondie est nécessaire

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